Au terme du ‘Don Bosco Forum’, les participants à la Conférence Internationale de la jeunesse, qui avait eu lieu les jours immédiatement précédents, ont présenté les résultats de leur travail sur le thème « Marginalisation ». Quarante filles et garçons, provenant d’Europe et du Moyen Orient ont cherché des alternatives à la radicalisation et ils ont présenté au Forum une vidéo pour invoquer une plus grande tolérance et paix. Ayant expérimenté la richesse qui provient de la rencontre avec l’autre, une fille a dit, au nom de tous : « Plus nous connaissons les autres, plus nous devenons tolérants ».
Durant le forum ont eu lieu des interventions de quelques salésiens engagés dans ce travail contre la marginalisation sociale des jeunes.
Le P. Thomas Koshy, SDB, Directeur du Forum National Salésien pour les Jeunes à Risque (YAR, en anglais) de l’Inde, a parlé des 10 millions d’enfants de la rue présents en son pays et du travail pluri-décennal pour contraster ce phénomène, et il a témoigné qu’en face d’une culture de castes encore assez enracinée, l’éducation constitue la clé fondamentale pour le succès.
Le P. Vincent Raj, SDB, Vicaire de l’œuvre salésienne de Bethléem, a parlé de la marginalisation quotidienne visible en cette ville. Ici les Salésiens gèrent une boulangerie pour les plus besogneux, animent une école technique, un centre professionnel, un centre d’artisanat artistique et un centre des jeunes. Beaucoup d’élèves, musulmans et chrétiens, fréquentent les cours chez les Salésiens, ayant ainsi une opportunité pour ne pas abandonner les études et puis glisser dans la délinquance, la violence et la radicalisation.
Pour finir, le jeune salésien Simon Härting a parlé d’autres formes de marginalisation qui peuvent se vérifier, même en Allemagne, quand les jeunes expérimentent l’abandon de la part de leurs parents, et il a affirmé : « le plus important pour nous est d’établir une relation, un contact humais avec eux ».
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