La mission de Iauaretê est composée d’un district missionnaire central, qui comprend la paroisse ST Michel et 11 autres chapelles. Mais le travail missionnaire s’étend sur une surface aussi grande que la Lombardie et la Vénétie mises ensemble, traversée par deux fleuves principaux (Uaupes et Papuri) , au long desquels il y a 40 communautés indigènes, de 16 ethnies différentes.
Outre le travail de catéchèse et d’évangélisation, ce qui occupe le plus les Salésiens est le travail avec les enfants, les adolescents et les jeunes. Ils sont d’une simplicité extrême et ils acceptent, avec un sourire et avec un ‘Anyu ‘ (merci) toute proposition : un jeu, une promenade, un plongeon dans le fleuve, une prière, et ne jamais ils ne font manquer le sourire. Même si dans leurs maisons en bois, avec toit en tôle ou en paille n’ont que de hamacs pour dormir, un feu pour la casserole, et peut-être une armoire où mettre les quelques habits… et c’est tout !
L’avenir, pour eux, est très incertain : il n’y a pas d’usines, pas d’universités, pas de travail. L’école arrive jusqu’à 17 ans, et puis celui qui veut continuer, doit aller à São Gabriel ou à Manaus. Un gros problème est l’alcoolisme. Il y a une loi bien claire qui défend l’entrée de toute sorte d’alcool dans la zone indigène. Malheureusement cela ne se produit pas : beaucoup d’alcool entre clandestinement et beaucoup est pris dans la Colombie voisine, ce qui entraine des nombreuses tragédies : pères de familles qui se noient, ivres, dans le fleuve, violence sur des fillettes de 11-12 ans, enfants chassés par les parents…
A tous les mineurs dans le besoin, les Salésiens offrent un endroit où jouer, étudier, faire des activités de groupe, cours de guitare, Anglais, dactylographie, sport… Et surtout la certitude que leur vie mérite d’être vécue.
Iauaretê, Amazonie, un Paradis terrestre par sa nature, ses forêts , ses fleuves, ses gens, les fruits, les fleurs, les animaux. Un Paradis que les Salésiens veulent continuer à protéger, particulièrement en donnant espérance et avenir aux petits d’ethnie Tukano, Hupdes, Dessana, Tariana, Piratapuia, Kubeo et beaucoup d’autres encore,
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