« L'objectif est de les accompagner dans les processus de production et de commercialisation des produits artisanaux qu'elles-mêmes dirigent déjà, et de contribuer à la promotion de nouvelles opportunités de revenus, afin d’améliorer, en définitive, la qualité de vie des femmes rurales-autochtones de la zone. À la base du projet il y a des concepts tels que la promotion des associations, l'utilisation durable des ressources naturelles et le respect de l'identité culturelle des organisations de femmes rurales, » ont expliqué les Salésiens de l'Équateur, qui gèrent le projet sur place.
« Nous sommes très fières d'avoir développé un catalogue de produits artisanaux avec notre marque, » soulignent les femmes autochtones impliquées, qui vendent leurs produits sous la marque « Warmi Ruray » (Femmes qui travaillent).
« Le projet promeut ainsi un processus d'autonomisation économique de personnes en situation d'exclusion ou de vulnérabilité, avec une approche basée sur les droits et la pratique de l'exercice de la citoyenneté, et avec un degré élevé de transformation sociale, car les destinataires transmettent ensuite leurs connaissances à d'autres femmes, » concluent les salésiennes de l'Équateur.
La fin du projet est prévue pour le mois d'août prochain, et donc les activités de soutien et d'accompagnement sont dans leur phase finale. « C'est aussi un projet avec une touche très douce, » commentent les femmes autochtones participantes, en référence au laboratoire de production et de vente de confitures artisanales qui a été profondément rénové ; le Cabildo de Gran Canaria, en particulier, a contribué à cette partie du projet, par l'achat d'un presse-fruits professionnel.
Outre les aspects liés au travail et à la production d'artefacts et de confitures, le projet envisageait des « processus de formation continue » adaptés à la réalité des bénéficiaires, femmes rurales et autochtones - pour favoriser chez les participantes, avec priorité pour les plus jeunes, des valeurs telles que l'égalité de traitement et l'accès aux opportunités dans les organisations communautaires et au niveau local, en reconnaissant leurs droits, leurs capacités et leur potentiel pour un développement inclusif et équitable de leur communauté.
Grâce aux sessions de formation sur la bonne utilisation et la gestion responsable des matières premières telles que la fibre de cade, la fibre de paso cabuya et la paille de páramo, la laine de mouton ou de lama, en outre, les femmes rurales et autochtones des paroisses de Facundo Vela, Simiatug et Salinas ont développé leur travail en association, l'utilisation durable des ressources naturelles et le respect de l'identité des personnes et des réalités des différents territoires.
Pour ce qui concerne les activités opérationnelles, dans chaque paroisse civile a été encouragé le développement de produits artisanaux capables de prendre en compte et mettre en valeur leur identité culturelle, mais avec une touche innovante dans le design, afin de les rendre plus attrayants et pratiques pour les clients. Et dans la fabrication des confitures, on a travaillé sur trois fronts : rendre les packs plus visibles et captivants ; la réduction des délais et des coûts de production ; l'élaboration et l'intégration d'un plan de biosécurité garantissant le respect de bonnes pratiques de fabrication tout au long du processus de production.
