Lorsque la pandémie est arrivée au Chili, les Salésiens Coopérateurs ont envoyé une lettre aux communautés locales les invitant à mener diverses initiatives. Parmi les premières, il y avait celle d’encourager par un message d’affection, de proximité et d’espérance ceux qui étaient les plus vulnérables et déprimés, ainsi que d’être attentif aux besoins des plus pauvres et donc persévérant dans les œuvres de miséricorde spirituelle et corporelle.
La communauté des Salésiens Coopérateurs d’Iquique a continué à offrir sa contribution à la table de solidarité « Divine Providence » au Sanctuaire du Sacré-Cœur de Jésus dans la ville, un lieu qui continue de servir 70 à 80 personnes en situation de rue et les personnes touchées par Covid- 19 et ses conséquences.
L’une des aides les plus importantes que le groupe a apportées a été à Santiago, où il a acheminé un important don de nourriture à la paroisse « Dominique Savio » de San Ramón, aux Filles de Marie Auxiliatrice (FMA) et aux « pots communautaires » de la municipalité d’El Bosque.
En général, la plupart des communautés du Pays se sont souciées de soutenir les « pots communautaires » qui ont proliféré dans tout le Chili.
Les Salésiens Coopérateurs considèrent leur apostolat de solidarité comme faisant partie de leur mission de groupe, partie de la Famille Salésienne et de l’Église, et ils croient qu’en tant que laïcs, ils doivent être particulièrement solidaires où qu’ils soient, faisant de la « spiritualité de la vie quotidienne » une réalité.
Pour Sergio Yañez, Coordinateur National des Coopérateurs Salésiens, il serait incohérent de s’éloigner de la réalité nationale. « En tant que chrétiens, nous devons nous exprimer politiquement en vue du bien commun, surtout parce qu’aujourd’hui il est impératif d’être une contribution sérieuse pour aider à « rêver » le Pays que nous voulons, » a-t-il déclaré.
« La communion de la Famille Salésienne s’exprime dans le partage de la vie et de la mission. C’est quelque chose d’indispensable pour continuer à aider, non seulement ceux qui sont touchés par cette pandémie, et pour contribuer à la construction du Royaume de Dieu de manière permanente, notamment en regardant le salut des jeunes, ceux qui doivent être des protagonistes pour faire face aux difficultés humanitaires de toute entité et pour donner un sens à la vie, en tant que disciples missionnaires de Jésus-Christ. Sans négliger, bien sûr, notre présence dans le monde, en tant qu’« Eglise sortante, » » a-t-il conclu.
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