Qu’est-ce qui vous a motivé à devenir salésien ?
J’ai étudié à l’école salésienne « Anahuac Chapalita » à Guadalajara, au Mexique. C’est là que j’ai rencontré Don Bosco, et j’ai été attiré par lui, son style, ses rêves. À 15 ans j’ai vécu une Pâque des Jeunes grâce à laquelle j’ai entamé un chemin de proximité et d’intimité mutuelle avec le Christ que je vis encore aujourd’hui. Cette relation m’a conduit à des gestes de générosité, comme enseigner le catéchisme, visiter une maison de retraite, une maison de correction... Puis j’ai commencé une relation qui aurait marqué toute ma vie, celle avec les enfants des rues.
Quand j’avais 18 ans j’ai passé un an de bénévolat dans la Prélature Mixépolitaine à Oaxaca, animée par les Salésiens. Heureux de la rencontre avec Dieu dans la nature et avec les gens simples des villages, j’ai pensé : « Pourquoi pas pour la vie ? » Et j’ai émis ma première profession le 16 août 1989 à Tlaquepaque.
Je suis Salésien de Don Bosco parce que je me sens librement aimé par Jésus et, avec le désir de Lui correspondre, j’ai voulu le suivre à la manière de Don Bosco.
Qu’apportez avec vous du 28e Chapitre Général ?
Une obéissance qui n’était pas dans mes projets ! (il rit).
Ce fut une expérience merveilleuse de l’avoir vécu à Valdocco ; il me semble que, avec toutes ses particularités, nous avons vécu un 28e Chapitre Général unique.
J’ai le désir de rendre Don Bosco présent aujourd’hui, dans son style, dans son amour pour les jeunes, dans son intention de les amener à Dieu. Il me reste le choix du style charismatique de vivre la communauté, le service et la mission. Je comprends que nous devons faire encore mieux, sans crainte d’innover.
Au cours des premières semaines, qu’avez-vous connu de votre nouvelle mission ? Qu’attendez-vous pour l’avenir ?
Depuis le 16 mars, je suis à la Maison Provinciale de MEG, à Guadalajara, car les politiques de prévention de l’immigration ne me permettent pas encore d’atteindre Rome. Mais cela ne constitue pas un obstacle à la participation aux sessions ordinaires. J’ai déjà pu faire certaines choses propres à mon service, j’ai des communications fréquentes avec les Provinciaux de ma Région et je perfectionne l’italien et l’anglais.
J’espère qu’à l’avenir de nouvelles voies pourront être trouvées pour accompagner le service des confrères de la région. Il me semble qu’il existe des perspectives opportunes pour renouveler le sens de la présence d’une communauté salésienne et je demande à l’Esprit de nous aider à identifier les meilleures voies.
En six ans, de quoi rêvez-vous pour votre Région ?
Je pense à une Région qui a su progresser dans la définition de son identité charismatique, et j’espère que nous grandirons dans notre proximité avec les jeunes, dans notre implication conjointe en tant que Salésiens et laïcs, et dans les nouvelles vocations du charisme.
