L’archevêque salésien a dû gérer son archidiocèse tout au long de la pandémie toujours depuis l’étranger. C’est une époque qu’il a vécu « avec beaucoup de douleur. » Surpris en France par la fermeture des frontières, il n’a réussi que récemment à entrer au moins en Espagne, tandis que dans la nation africaine qui est devenue sa maison les frontières restent fermées.
Grâce à Internet et à WhatsApp, « j’ai pu rester en contact tous les jours avec mon Vicaire général, avec mon Secrétaire et le trésorier, » a-t-il expliqué dans une interview accordée à Alfa y Omega. Et il est resté en contact avec ses fidèles, grâce à deux discours par semaine sur Radio Maria, qui « a été un moyen de communication très important, et le seul, pendant le confinement. »
Le lundi 6 juillet dernier, Mgr Olaverri a assisté à la conférence de presse pour la présentation du Rapport sur les Activités de 2019 des Œuvres Pontificales Missionnaires (Pontificie Opere Missionarie, POM). En 2019, Pointe-Noire a reçu 45 000 Euros des POM pour l’administration diocésaine, la construction de salles de catéchisme ou de maisons pour le clergé, la création de nouvelles paroisses dans les forêts ou dans les quartiers périphériques, le soutien aux couvents de création récente et la formation de catéchistes. Ce dernier point concerne en particulier les 200 catéchistes des zones rurales du diocèse, car « il est beaucoup plus difficile de rester en contact avec eux. » Les 700 catéchistes de la zone urbaine peuvent en effet être soutenus par leurs paroisses.
Avec la contribution des POM, « plusieurs sessions de formation sont organisées chaque année, et le voyage est offert aux catéchistes, » explique l’archevêque. Sont également mis à disposition des catéchistes des matériaux tels qu’une nouvelle édition du Nouveau Testament dans la langue kituba ; et enfin, « ceux qui passent du temps à visiter les villages à pied sont aidés. »
En plus de ces interventions ordinaires, l’évêque salésien a encore demandé de l’aide pour pouvoir accompagner trois communautés religieuses qui vivent très isolées et qui, en plus de traverser de grandes difficultés, se sont engagées à servir la population avec de la nourriture et des médicaments.
Mais l’archevêque souligne que cette aide n’est pas à sens unique, de l’Europe vers l’Afrique et d’autres régions moins développées. « L’an dernier, nous avons contribué avec la somme de 10 000 Euros au fonds des POM. Nous essayons de faire prendre conscience que la mission est une tâche commune de l’Église. »
María Martínez López
Source : Alfa y Omega