‘La Boca’ est un des 48 quartiers de Buenos Aires. C’est un quartier d’immigrés, et après l’épidémie de la fièvre jaune, au XIX siècle, s’y établirent les plus pauvres de la ville. Les gens ne veulent pas y vivre. C’est un quartier ‘temporaire’.
Dans le quartier il y a de nombreuses maisons coloriées. Les marins ornent leurs maisons avec le vernis qui est resté de la peinture des embarcations. C’est très beau, mais il suffit se promener dans les rues pour voir le grand nombre d’enfants et de jeunes abandonnés, dont on dirait que les parents ne les intéressent pas. « Ici, il est nécessaire annoncer la Miséricorde Divine non seulement à paroles, mais dans les faits », nous dit le P. Pieróg.
Les Salésiens se préoccupent des enfants et des jeunes abandonnés Ils une crèche, une école maternelle, une école primaire et une supérieure, ils organisent laboratoires, leçons privées, activités sportives. Mais il y a quelque chose qui identifie les Salésiens : ils sont avec les enfants et les jeunes.
Le P. Pieróg raconte un épisode particulier : « Un petit enfant de trois ans venait chez nous. Il demandait de la nourriture. Une fois reçue, il la mettait de côté. Je me suis approché et je lui aie demandé pourquoi. La réponse a été stupéfiante : ‘Je la porte à mes frères plus petits’. La Miséricorde fait sentir sa voix même parmi les tout petits ».