La conférence réunit 38 représentants de diverses ONG, Procures missionnaires et institutions salésiennes d’une vingtaine de Pays du monde, dont l’Econome général de la Congrégation, le coadjuteur salésien Jean Paul Muller. Le but de la conférence est de réunir les responsables et les directeurs de nombreuses organisations salésiennes pour réfléchir ensemble sur le thème du changement climatique et développer une stratégie de développement durable pour les programmes éducatifs de la Congrégation à travers le monde.
L’introduction des travaux, préparée par l’ancien député allemand Hans Josef Fell, a illustré les données scientifiques qui sous-tendent le thème en question, la relation entre l’énergie et le changement climatique, la gravité de la crise climatique et les projections pour les prochaines décennies.
Puis le P. Salésien Joshtrom Kureethadam, Coordinateur du Secteur Écologie et Création du Département du Vatican pour le Service du Développement Humain Intégral, a présenté la position de l’Église sur la question de l’approvisionnement énergétique et des énergies propres.
Puis, hier après-midi, on a atterri sur le champ purement salésien, quand le P. Martin Poulsom, de la Pastorale des Jeunes de la Province Britannique, nous a offert la perspective salésienne sur le thème et sur la manière dont il affecte le monde des jeunes, à la lumière des déclarations des Chapitres généraux et des autres documents salésiens sur ce sujet, qui est devenu au cours des années de toujours plus d’actualité.
La première journée s’est terminée par un nouvel exposé de M. Fell, sur les nouvelles alternatives et les nouveaux paradigmes disponibles aujourd’hui dans le domaine de l’énergie ; puis par une table ronde de jeunes, au cours de laquelle trois jeunes adultes ayant une expérience de volontariat, de la pastorale et des associations de jeunes, ont exprimé les aspirations et les craintes des jeunes sur ce sujet.
La journée d’aujourd’hui est consacrée à la définition des engagements. Dans un premier temps, plusieurs bonnes pratiques salésiennes sont illustrées, réalisées dans différents contextes géographiques et opérationnels ; ensuite, divisées en groupes - interculturels, intercontinentaux et intersectoriels - les participants discutent ensemble des nombreuses idées issues des différentes sessions et participent ensuite à des ateliers sur les réalités spécifiques de l’Amazonie, du Congo, du désert du Gobi et du Sahara.
Avant le discours final, confié à M. Muller, une déclaration d’engagement sera rédigée par les organisations salésiennes, avec un système spécial de suivi de l’adoption effective des mesures approuvées.