Les deux sessions du matin ont été dédiées à la réflexion sur la qualité de la formation. Le P. Coelho a exhorté les représentants de toute la région à prêter attention aux deux dimensions de la vie consacrée salésienne, soulignant que chaque confrère est d’abord Salésien et puis prêtre ou coadjuteur. Dans le cadre de la formation permanente il a demandé aux Supérieurs et à leurs Conseils de contribuer au personnel du Centre Régional de Formation Salésienne Permanente (SAFCAM), fixé justement à Nairobi, avec l’approbation du Recteur Majeur. Et, en conclusion, il a aussi parlé de l’importance de la formation des formateurs.
A la fin, le P. Coelho a laissé trois questions ouvertes : les représentants salésiens de toute l’Afrique et Madagascar, se sont confrontés sur les racines de la crise de la vocation du Salésien Coadjuteur ; Ils ont indiqué l’utilisation de nombreux critères pour le choix des formateurs, pas seulement les résultats académiques ; ils ont fait des propositions sur la collaboration avec les laïcs.
A conclusion de la session sur la Formation salésienne, le Recteur Majeur a rappelé de considérer toujours comme prioritaires, pour la mission salésienne, les jeunes pauvres. « Etre Salésien veut dire préférer la jeunesse pauvre. C’est notre ADN ». Et pour ce qui concerne les laïcs il a ajouté qu’ils doivent prendre en mains les tâches administratives.
Dans les sessions de l’après-midi, le point de départ a été donné par l’exposé de L’Econome Général, Mr Jean Paul Muller, qui a souligné comment l’économie doit être mise à disposition de la mission, et il a signalé qu’il est nécessaire de vérifier si les œuvres d’éducation réalisées vont réellement à l’encontre des exigences du marché du travail.
Après l’Econome Général, ce fut le tour du P. T.J. George, Directeur du projet pour la formation Technique-professionnelle « DBTECH-Africa » : il a informé sur les nombreux programmes de formation technique-professionnelle déjà lancés sur le Continent, et il s’est mis à disposition pour d’autres initiatives au service des jeunes africains.
La deuxième journée a pris fin avec une dernière session de réflexion et proposition sur la manière d’offrir un meilleur service aux jeunes, et, enfin, avec l’intervention de synthèse du Recteur Majeur.