Le cours dure six mois et les cours ont lieu au centre sportif "Don Bosco" de la municipalité de Soyapango, l’une des municipalités les plus violentes du Salvador, ce qui explique pourquoi de nombreux jeunes de cette municipalité sont victimes de discrimination lors du recrutement.
Selon les statistiques de la Fondation pour l’enseignement supérieur (FES), le taux de chômage des jeunes, âgés de 15 à 29 ans, en El Salvador est de 11,8 %, soit beaucoup plus que le taux de chômage national (7 %).
« Les jeunes qui suivent actuellement le cours sont déjà dans la dernière phase, celle où les entretiens sont réalisés dans les laboratoires ‘STEAM+LAB’, et où ils collaborent avec les départements des ressources humaines des centres d’appels avec lesquels nous collaborons, qui viennent visiter nos installations et mener des entretiens pour évaluer les connaissances en anglais des enfants – explique Jazmin Cuellar, coordinatrice du projet FUSALMO –. 80% du nombre total des participants est déjà apte à aller travailler ».
Grâce à ses programmes, FUSALMO s’efforce de fournir aux jeunes les outils et les connaissances nécessaires pour qu’ils puissent, en collaboration avec différentes entreprises, trouver du travail et améliorer leur qualité de vie et celle de leurs familles.
« J’ai appris des choses que je ne savais pas auparavant, j’ai amélioré mon anglais et j’ai eu la chance d’obtenir mon premier emploi, grâce aux alliances que FUSALMO a avec des ‘ call center’. Je suis très reconnaissant à FUSALMO de m’avoir donné l’occasion de participer à ce cours. Je sympathise avec les jeunes : qu’ils aient beaucoup d’argent ou non, ils nous donnent cette opportunité et c’est très bien », dit Denis Campos, 19 ans.
« Quand j’ai commencé le cours, je n’avais pas beaucoup d’attentes, j’ai juste fini par passer le temps. Mais j’ai réalisé que j’aimais l’anglais. Ce sont de bonnes opportunités qu’offre FUSALMO, parce qu’ils ne perdent pas de temps et qu’il faut payer cher pour apprendre l’anglais ailleurs, mais ici, quelles que soient les ressources économiques dont on dispose, on peut venir apprendre », ajoute Katherine Hernández, 18 ans.