Mère Antonia Colombo était née en Italie, à Lecco, le 12 avril 1935. Elle a fait sa première profession en 1959, à Contra di Missaglia (CO) et la même année, elle a obtenu son diplôme en droit à l’Université catholique « Sacro Cuore » de Milan. Par la suite, il a également obtenu le diplôme en Psychologie Appliquée à l’Université catholique de Louvain (Belgique).
De 1966 à 1989, elle a vécu dans la communauté de la Faculté Pontificale des Sciences de l’Education « Auxilium » où elle a occupé des postes d’enseignement et d’autres responsabilités au niveau religieux et universitaire. Elle a été doyenne de la même Faculté de 1983 à 1989, année où elle a été nommée supérieure de la Province « Sœur Teresa Valsé Pantellini » dont le siège est à Tarente.
Un an plus tard, au XIXe Chapitre Général, elle est élue Conseillère Visitatrice et, en 1996, au Chapitre suivant, elle est élue Mère Générale au premier tour de scrutin, poste auquel elle sera confirmée au XXIe Chapitre Général.
En 12 ans à la tête de l’Institut, elle a parcouru des milliers de kilomètres pour animer les communautés et a fait un grand effort pour réaliser « la prophétie de l’ensemble ».
Dans son magistère, elle a particulièrement insisté sur la culture de la vie et la promotion de la jeune femme dans sa dignité. Elle a su favoriser l’engagement pour une citoyenneté active, elle a encouragé les communautés éducatives à être des ateliers de vie et de relations éducatives, elle a soutenu l’importance de l’éducation à la solidarité et à la paix enracinées dans les valeurs de l’Evangile.
Elle a témoigné de la nature radicale de suivre Jésus, le centre de sa vie.
Sa sensibilité particulière aux questions féminines l’a amenée à promouvoir de nombreuses initiatives et à établir des relations d’étude et d’amitié avec des religieuses et des laïques intéressées par les femmes et leur éducation, et à accepter les exhortations de l’Église et du Pape sur la question des femmes.
Après avoir terminé son service au niveau central de l’Institut en 2008, les années suivantes, malgré des problèmes de santé, divers et récurrents, elle a collaboré à la révision des profils biographiques des sœurs décédées, elle s’est volontairement consacrée à la lecture et a intensifié sa prière.
« Humaniser la culture et les relations à la lumière du message de Jésus et du charisme salésien n’était pas un slogan pour Mère Antonia, mais un engagement précis qui identifie sa mission comme Mère et guide formateur... » a écrit Mère Yvonne Reungoat, qui lui a succédé comme Responsable de l’Institut, à son sujet.
Les funérailles auront lieu le 3 juillet à 12h00 à Milan, à la paroisse salésienne « Sant’Agostino ». Le corps sera enterré dans le cimetière de Nizza Monferrato.
