« Le volontariat est une étape pour décider ce que tu feras de ta vie, pour éclairer tes doutes sur l’avenir ; dans mon cas spécifique, je suis en train de penser à la vie salésienne », raconte Nicson, qui a été un des protagonistes de la dernière rencontre vocationnelle promue par la Province, qui a eu lieu en janvier, à la maison de spiritualité « El Horen », à Quito.
A la question sur ce qu’a été l’impulsion qui l’a porté à faire du volontariat, Nicson n’a pas hésité à répondre : c’est grâce à mon frère Dillan, né avec handicap cérébrale et une grande envie de vivre.
Parmi les obstacles qu’il a dû affronter, Nicson a signalé le refus de ses proches. Mais, à défaut d’une présence salésienne dans sa région, le jeune n’a pas pu suivre une formation suivie, à part les 21 jours du cours intensif quand il avait, désormais, la permission déjà prête.
Ses efforts et sa détermination ont été récompensés et à la fin il a été envoyé, pour un an, dans la communauté « St Philippe Neri » d’Esmeraldas.
La première fois qu’il a visité le quartier ‘Santa Martha’, où opère la communauté salésienne, il est resté choqué : voir des jeunes de 15-16 ans fumer la drogue dans la rue et d’autres se battre en plein jour. Il a été surpris, aussi, par les attitudes agressives, par le manque de respect pour les autres et par l’emploi d’un langage inconvénient de la part des enfants et des jeunes du quartier.
Et pourtant, repensant à son expérience, il affirme que le volontaire salésien est celui qui reste avec les jeunes qui ont besoin, et qui, en tout moment ou situation, sait être un conseiller. La meilleure récompense, en ces cas, est un simple ‘merci’ ou le sourire sur le visage de celui qu’on a aidé.
« J’ai dédié une grande attention à un jeune particulier : je lui parlais et je le conseillais, mais j’ai eu un coup au cœur quand j’ai vu qu’il prenait de la drogue, et je me suis dit : 'Nous faisons tant pour eux, et eux ils s’en fichent'. Mais après j’ai compris que c’est Dieu qui nous a emmenés jusque-là, et alors on récupère le désir de continuer à tout donner ».
Maintenant, Nicson espère continuer le processus de discernement et de renforcement de sa vocation.