La crise humanitaire du Venezuela n’est pas le fruit du hasard ou de l’adversité ». C’est plutôt le résultat de choix politiques erronés et d’un usage scélérat des ressources naturelles : c’est qu’a été affirmé au cours de la conférence.
Tout en restant strictement sur le terrain de l’action pastorale, sont intervenus au rendez-vous les Evêques salésiens Jonny Eduardo Reyes, Vicaire Apostolique de Puerto Ayacucho, et Pablo Gonzalez, évêque de Guasdalito. Les deux prélats ont rendu compte de ce qu’ils voient et des initiatives solidaires qu’ils ont entreprises avec leurs communautés. Projets qui visent à secourir dans l’immédiat ceux qui demandent une aide alimentaire (comme les « Ollas solidales », les casseroles de la fraternité, avec lesquelles les paroisses, une fois par semaine, arrivent à distribuer un repas chaud) et à l’œuvre d’information pour ceux qui ont quitté le pays (déjà 3 millions les Vénézuéliens qui sont partis pour l’étranger).
Du témoignage des prélats en est sortie l’image d’un quotidien qui, partout au Venezuela, est fait de sacrifices. A l’exception d’un 15% qui jouit de privilèges économiques et de protection politique, les Vénézuéliens doivent faire face avec la misère et avec les mille expédients nécessaires pour arriver à la fin de la journée.
La dévaluation de la monnaie et l’inflation rende paperasse le ‘bolivar’, avec le résultat qu’on ne trouve plus rien dans les négoces : les quelques produits alimentaires que les agriculteurs parviennent à produire prennent le chemin du plus convenant marché colombien. La même chose pour le carburant, malgré la richesse des puits pétroliers vénézuéliens. Les effets sont semblables à ceux d’une guerre.
Les deux prélats ont choisi de rester au Venezuela, à côté de leur peuple et ils ont déploré la manipulation médiatique qui déforme complétement la réalité, jusqu’è la renverser pour ne pas admettre la faillite des choix idéologiques qui ont entrainé le Pays vers le gouffre.
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