Les jeunes de la zone n’avaient pas accès à la formation technique. La « Fondation Don Bosco » du Pérou a lancé un projet pour la réalisation d’un Centre de Formation Technique Interculturelle.
C’était en décembre 2015 quand finalement l’ONG salésienne « Don Bosco Mondo » annonçait que le gouvernement allemand avait approuvé le projet grâce auquel il a été possible mettre sur pieds le Centre de Formation Technique-Productif Interculturel « Yankuam Jintia » (CET-PRO).
Le Centre a commencé ses activités en août 2016, après une période de construction et équipement. Dès le début, trois adresses : Mécanique pour Moteurs hors-bord, Charpenterie et Sciences Agro-pastorales, spécialités qui répondent aux exigences du contexte local.
La formation se déroule sur quatre mois, durant lesquels les élèves – de divers groupes ethniques : Achuar, Quichua, Kandozi, Awuajum, Wampis, Shawi et Mestizos - sont accueillis dans les structures, car il serait trop difficile pour eux de rentrer chez eux, vues les distances. Pour rejoindre le centre, certains parmi eux doivent marcher 2 ou 3 jours et puis une semaine en bateau le long du fleuve à bord d’une embarcation connue comme « peke-peke »- à cause du bruit qu’elle fait. Les élèves sont vraiment dignes d’admiration car pour réaliser leurs rêves doivent faire des efforts pas communs », commentent les missionnaires salésiens de l’endroit.
Et il ne s’agit pas seulement de distance, mais aussi du poids qu’ils trainent derrière eux, à cause du peu de préparation durant l’instruction scolaire de base : même en sortant des écoles secondaires, beaucoup ne savent ni lire ou écrire ou comprendre correctement l’espagnol.
En ces jours, cependant, les élèves et la communauté éducative du CET-PRO sont tous satisfaits puisque on a terminé un nouveau cycle de formation, portant le total des élèves diplômés à plus de 150 – jeunes qui, tous, outre la formation reçue, ont pu apprendre aussi du fait de vivre en commun entre personnes de diverses origines ou appartenances.