Nous venons juste d’avoir la visite de nos fidèles amis, qui, en souvenir de leur fils Andrea, disparu il y a quelques années dans un accident de la route, aident nos gens avec le don très précieux des puits pour l’eau. Merci.
Cette fois je vous parle du travail dans les chapelles autour de Pugnido. Commençons par les rencontres : un matin allant vers le fleuve, trois lions nous sont tombés devant la voiture. Stop du véhicule et nous les laissons aller, un peu à distance, mais ils sont restés devant nous au moins une heure, allant eux aussi dans notre même direction. C’est seulement à l’arrivée d’un camion et d’une moto venant de l’autre direction, qu’ils sont rentrés dans la forêt.
La semaine dernière, par contre, en sortant du garage le moteur de la barque, voilà un serpent.
Enfin, le long du fleuve, nous avons retrouvé ‘Nyang’, un crocodile de plus de 5 mètres : il est toujours plus au moins à la même place, mais nous le savons.
Ce ne sont que quelques aventures qui nous accompagnent dans les visites aux villages ; puis arrive le plus beau, qui est la rencontre avec les gens. Notre présence, en certains villages, est de soutien et de support : la catéchèse et la prière essayent de raviver la foi, et il a aussi la création d’oratoires, camps, jeux, aide concrète aux villages, construction de puits et moulins…
Puis il y a le travail dans le camp des réfugiés : nous allons dans les diverses petites chapelle en bois, boue et herbes, pour rencontrer les communautés chrétiennes. Il y a le travail avec les catéchistes, l’écoute des gens, de leurs problèmes. Ici ne manquent pas tellement les choses matérielles, mais l’espoir pour l’avenir : personne ne veut rester ici pour toujours.
Souvent, devant tout cela, nous nous sentons comme une goutte dans la mer, mais nous travaillons pour le Royaume des Cieux, un royaume des cœurs qui va au-delà de toute difficulté et problème et qui arrive jusqu’aux extrêmes confins du monde, comme c’est notre réalité.
Une prière, aujourd’hui, pour ces gens et un souvenir pour vous de ma part.