Aller au-delà des frontières connues pour rencontrer de nouveaux peuples et cultures a été la caractéristique du style des premières communautés FMA, désireuses de porter au monde l’annonce la plus surprenante et bouleversante : la tendresse du Dieu-Amour.
Avec la bénédiction du Pape Pie IX du 9 novembre 1877, et la protection de Marie Auxiliatrice, les premières missionnaires affrontèrent le grand voyage : « Les sœurs partent avec un bagage spécial : beaucoup de confiance en Dieu, joie pour annoncer l’amour de Jésus, humilité pour accueillir les nouvelles situations et les nouvelles cultures, disponibilité à vivre de sacrifices, en sachant que le bien coûte à tel point d’accepter, si la situation l’exige, la croix et le martyre, dans la conviction que quand Dieu demande, il demande tout ! ». (Chroniques, pp 276 – 291).
De ce port, partit la première expédition missionnaire FMA – qui sera suivie par de nombreuses autres -. De ce port commença une page d’histoire qui, encore aujourd’hui, continue à être écrite par les nombreuses FMA en 93 pays du monde.
Avec le départ des premières 6 FMA – les sœurs Angela Vallese, 23 ans, Giovanna Borgna, 17 ans, Angela Cassulo, 25 ans, Angela Denegri, 17 ans, Teresa Gedda, 24 ans et Teresa Mazzarello, 17 ans – l’esprit de Mornese franchit l’océan et arriva dans un « nouveau monde inconnu », où il commença à donner joie et espérance à une multitude d’enfants, de jeunes, d’hommes, de femmes et de familles …
En référence à cet événement, la Supérieure Générale de l’Institut, Mère Yvonne Reungoat, a écrit : « Celui qui choisit Jésus est toujours en route, il ne peut faire une vie commode, sédentaire. La ferveur, le feu de l’Esprit, quand on en a, on le voit, il opère, il attire. Les vocations missionnaires naissent seulement là où il y a le feu qui brûle, où l’esprit de l’univers vibre, comme en Mère Mazzarello et dans la première communauté de Mornese. Voilà le secret de l’expansion de notre Institut et de tant d’autres Instituts dans l’Eglise ».