Quand Maung Zaw Oo était encore petit, ses parent de séparèrent. A 9 ans, il avait été accompagné par sa mère à vivre chez des amis de famille qui possédaient un salon à thé à Mandalay : cela devait être une solution temporaire, mais ensuite sa mère disparut et lui il resta seul avec sa nouvelle famille ; il abandonna les études et il commença à travailler comme aide dans le salon à thé.
Ce n’était pas si mal, mais après une année il décida de s’en aller et il commença sa vie dans la rue : il devait lutter pour survivre, il mangeait le peu qu’il trouvait dans les déchets…Mais il finit par regretter son choix. Providentiellement il rencontra quelqu’un qui lui parla du centre salésien des jeunes ; il y alla et cela lui plut.
Voilà maintenant diverses années que Maung Zaw Oo vit au centre salésien, Il n’est plus seul, il a des amis qui viennent aussi de la rue. Au centre il a appris des habitudes et une saine quotidienneté, avec le temps pour l’éducation, pour le repos, la méditation et la prière.
Chaque matin, au réveil, il met ses pauvres avoirs dans une boite de métal vert. Il n’a que cela. Il mène une vie simple, mais cela le rend heureux. Il a une communauté qui l’accompagne et tout est bien organisé. Après le réveil il y a la prière, le petit déjeuner, sa propre vaisselle. Et puis chacun se prépare pour la journée.
Maung Zaw Oo a repris l’école. N’ayant pas les certificats nécessaires, on n’a pas pu l’inscrire à l’école de l’état, c’est pourquoi il va à une école bouddhiste, près du centre salésien. Il est dans une classe de 25 élèves, mais il y a des classe de 100 élèves ensemble. Il travaille bien. Il aime l’anglais, qu’il parle, désormais, assez couramment, il a des nouveaux amis, et un rêve pour l’avenir : devenir un jour un guide touristique.
Source : AustraLasia