La réunion a commencé par une motivation au travail en réseau, afin de partager des valeurs et des efforts dans le monde de l'innovation et d'avoir une vision rigoureuse de ce que le véritable apprentissage implique pour chaque élève en classe au quotidien. L'école salésienne, a-t-on observé à l'occasion, ne s'occupe pas seulement d'améliorer les performances scolaires et la profondeur éducative et pastorale : elle transforme les miroirs en fenêtres, c'est-à-dire qu'elle aide les jeunes à connaître soi-même et à se former pour s'ouvrir à l’avenir.
Dans un deuxième temps, une réflexion approfondie a été effectuée sur les résultats globaux et nationaux de l'« Educobaromètre : » un questionnaire de recherche réalisé avec les membres des équipes de Direction des Écoles et Centres de Formation Professionnelle d'Europe.
Parmi les conclusions tirées et approfondies par l'équipe, il convient de noter en premier lieu qu'il serait important que les équipes de gestion puissent consacrer plus de temps à la planification et à l'accompagnement des élèves et de leurs familles, en réduisant le temps consacré aux tâches d'organisation et bureaucratiques. Une redistribution des fonctions doit donc être envisagée.
En outre, il faudrait concevoir des cours de formation pour faciliter le développement des compétences en leadership et en coordination d'équipe, en prêtant attention aux projets interdisciplinaires, aux méthodologies innovantes et au bien-être émotionnel des professeurs. Pour ces derniers, il faudrait encourager des rencontres, des échanges, la communication et les informations afin de créer un climat de soutien et de confiance pour leur développement personnel et professionnel.
Le message transmis par les groupes dirigeants semble aller dans le sens d'un renforcement de l'identité salésienne. Et ce pourrait être une bonne approche de lier l'identité salésienne à certains des principaux domaines d'intérêt des équipes de direction et des professeurs, tels que l'innovation pédagogique, l'inclusion éducative ou le bien-être émotionnel.
En fin de compte, la proposition principale pour améliorer la qualité des écoles est un enseignement plus actif, coopératif et basé sur des projets.
L'engagement pour l'éducation inclusive repose en grande partie sur le soutien des équipes de gestion, ainsi que sur l'accompagnement des élèves et sur le soin de la relation avec leurs familles.
Enfin, il a été rappelé que les thèmes et les conclusions de cette rencontre seront repris à l'avenir avec les Filles de Marie Auxiliatrice (FMA).