Le visage de Zatti est représenté comme un jeune homme, mais la sainteté est une qualité qui a traversé toute sa vie. Il a vécu pleinement toutes les étapes de son évolution : son enfance et son adolescence en Italie, sa jeunesse, sa maturité et son âge avancé en Argentine. La maturité en Christ est atteinte dans la maladie terminale qui fait de lui, comme il le dit, « un citron pressé. » Dans cette dernière scène de sa vie, comme un don total, se résume chaque instant vécu en Jésus, avec Jésus et pour Jésus, aimé et rencontré en chaque malade. L'auréole dorée manifeste la plénitude de la vie au Paradis, où il fait l'expérience de la plénitude de la vie et continue d'intercéder pour tous.

La blouse blanche est l'habit de son travail quotidien fait de professionnalisme, de compétence, d'engagement, de passion, d'abnégation envers les personnes malades. Le soin ne s'adresse pas seulement au corps, mais aussi à l'âme et touche l'homme tout entier.

L'Évangile de Jésus qu'il a entre ses mains est le chemin, la vérité et la vie qu'Artémide a cru, a promis de vivre et a réalisé en étant un bon Samaritain pour de nombreux frères et sœurs qu'il a rencontré sur son chemin. La bonne nouvelle s'est faite chair par une confiance illimitée en la Providence de Dieu.

Le Rosaire a été la prière simple, profonde et filiale envers Marie qu'il a expérimentée comme Mère Auxiliatrice. Elle lui a permis de se confier dans les moments difficiles, de se réjouir des merveilles opérées par le Seigneur dans la vie des gens, de contempler la passion de Jésus et de l'accueillir dans les souffrances de ses Fils, de se réjouir de la puissance de la Résurrection qui traverse et guide l'histoire vers le jour du Christ Seigneur.

Le vélo est le moyen qu'il utilisait pour se déplacer de la communauté à l'hôpital, visiter les malades à leur domicile et les aider. C'est en même temps le signe de son souci, d'aller vite là où il fallait pour exprimer sa passion pour les âmes. À droite de l'image on voit la devise choisie par Don Bosco pour la Société Salésienne : la passion des âmes par le renoncement à tout, à commencer par soi-même.

Au-dessus de la devise, de loin, on voit un médecin et deux sœurs : des collaborateurs du secteur de la santé, véritable communauté éducative. Le bien ne se fait jamais seul, il est toujours ecclésial, synodal, communautaire, fait ensemble. Consacrés et laïcs sont les états de vie du chrétien qui, avec le sacerdoce ministériel, constituent la belle mosaïque de l'Église.

L'hôpital de San José à l'arrière-plan est le lieu où les Salésiens ont incarné le visage accueillant de l'Église, un hôpital de campagne au vrai sens du terme, au point de devenir mobile et de se déplacer vers un autre lieu. C'était vraiment le champ dans lequel Zatti a semé la joie, a guéri les maladies du corps et de l'esprit, a exprimé le service de la charité envers les plus nécessiteux.

Enfin, à gauche, il y a un garçon avec un bandage évident : les jeunes sont le berceau de la mission salésienne, la maladie est le domaine spécifique dans lequel Zatti a exprimé son être un Salésien Coadjuteur, une personne consacrée pour les jeunes, surtout les plus pauvres.

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