À Prato, l'association « Le long dimanche » du Réseau de Salésiens pour le Social accompagne à distance ses jeunes et leurs familles avec un accompagnement scolaire individuel via Skype ou WhatsApp et un message de la « bonne nuit » sur Facebook. En plus, avec le projet « Une main bien dépensée, » les jeunes animateurs se sont mis à la disposition des personnes âgées - les plus fragiles en ce moment d'urgence - pour faire des courses : « Pour nous les jeunes, les aider est un devoir civique. »
Au siège des Salésiens pour le Social APS de Corigliano-Rossano, dans la maison d’accueil salésienne « Il Timone, » les journées des jeunes ont été bouleversées. Ils ne vont plus à l'école, mais ils étudient toujours, car de nombreux enseignants utilisent la forme d'étude virtuelle. Vivant dans un oratoire salésien, on peut dire que les jeunes sont devenus les maîtres de la cour de Don Bosco ; pas des dizaines et des dizaines d'enfants pour l'animer ces jours-ci, mais seulement eux, 13 jeunes qui s'amusent à jouer au football, au skateboard, à improviser des flash mobs de chant avec les éducateurs et à parler le soir.
La même chose se produit dans la maison d’accueil « Maman Marguerite » à Cagliari. Les responsables témoignent : « On vit des journées spéciales avec les enfants et les jeunes accueillis : il y a des devoirs, du jeu et de l'imagination pour s’amuser avec des modalités toujours nouvelles. Qui mieux qu'eux peut nous regarder dans les yeux et nous dire que tout ira bien ? »
Jusqu'à il y a quelques jours, Rosaria effectuait son Service Civil dans la communauté « Peppino Brancati » de Torre Annunziata. Maintenant qu'elle a dû le suspendre, elle a compris à quel point ces jeunes fragiles et nécessiteux sont entrés dans son cœur, et elle dit : « Je voudrais que l'État les considère comme des personnes, ainsi que des membres d'une communauté... Je voudrais leur donner une voix. J'aimerais pouvoir stimuler leur intelligence... J'aimerais beaucoup de choses, mais surtout je voudrais que cette pandémie passe vite pour que je puisse entrer dans la maison en hurlant, en me moquant d'eux et dans la blague les embrasser à nouveau. »
Salésiens pour les jeunes : aujourd'hui et toujours #Noicis (t) iamo