Australie – Les jeunes ont encore besoin de savoir qu’ils sont aimés

(ANS - Melbourne) - Teaghan Dolan est une jeune volontaire australienne qui a participé en 2018 au programme de volontariat missionnaire salésien « Cagliero Project ». Voici ce qu’elle a gardé de cette expérience.

1. Décrivez votre expérience de volontariat

En 2018, j’ai été volontaire pendant 12 mois à l’école technique Don Bosco (DBTS) de Phnom Penh, au Cambodge. J’ai enseigné l’anglais à des élèves de deuxième année, bien qu’au cours des 12 mois, mon service quotidien ait changé en fonction de la taille des classes et de leur présence. En plus d’enseigner, j’ai vécu avec la communauté salésienne de l’école, composée de prêtres salésiens, de coadjuteurs et d’autres volontaires comme moi. Le DBTS accueille également des garçons et des filles internistes et un petit groupe d’élèves du secondaire et leurs activités - travail, sports, loisirs, prière et études - ont occupé la majeure partie de mon temps libre.

2. Quelle a été l’une des plus grandes joies ?

Il y en avait beaucoup, surtout en ce qui concerne les relations que j’ai pu développer avec mes élèves et les autres enseignants.

3. Quel a été le plus grand défi ?

Je me souviens qu’au cours des premières semaines, je me suis sentie dépassée, plongée dans une nouvelle langue, un nouvel environnement et de nouvelles attentes culturelles. Quant aux défis majeurs, ils concernaient la confrontation continue avec les dures réalités que beaucoup de mes élèves ont dû ou doivent continuer à vivre, se cachant souvent derrière une attitude timide en classe.

4. Décrivez quelque chose que vous avez appris

C’est difficile à expliquer avec des mots... Je pense que la meilleure façon de le dire est que j’ai appris à être plus humaine : l’environnement dans lequel j’étais, me demandait constamment de faire ressortir mes talents et de les partager.

5. Comment cette expérience affecte-t-elle votre vie aujourd’hui ?

Mon expérience chez DBTS occupe toujours une part très importante en moi, même presque un an après mon retour. Je pense que mon expérience au Cambodge influence encore mon parcours de vie.

6. Que représente Don Bosco pour vous après cette expérience ? Que peut-il offrir au monde aujourd’hui ?

Mon année de volontariat au Cambodge a grandement influencé ma compréhension de Don Bosco et mon amour pour lui et pour la Congrégation. Le DBTS est vraiment différent des autres instituts techniques de Phnom Penh, parce que par la formation, il donne aux élèves un esprit d’amour et de fidélité à Don Bosco qui est présent dans toute l’école. Don Bosco a encore beaucoup à offrir au monde d’aujourd’hui, parce que les jeunes ont encore besoin de se savoir aimés.

Source : AustraLasia

InfoANS

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