Quel est votre travail chez « Misiones Salesianas » ?
Je fais des documentaires depuis quelques années. Je fais de l’actualité, je suis les contenus des réseaux sociaux et j’élabore des contenus périodiques.
Où avez-vous voyagé pour la dernière fois ?
Récemment, j’étais en Ouganda, en particulier à Palabek, l’une des dernières œuvres salésiennes ouvertes au milieu des réfugiés.
Quelle a été votre impression ?
Au cours de mes différents voyages, j’ai vu les réalités de la prostitution enfantine, des enfants des rues, des jeunes qui ont connu la guerre, des réfugiés, j’ai vu la guerre en Syrie... Parmi toutes ces expériences, j’ai été marqué par la guerre en Syrie et par les réfugiés à Palabek. Parce que personne ne choisit la guerre, ni le statut de réfugié. Ces expériences nous surprennent beaucoup parce que on se retrouve privés de tout.
Que ressentent les réfugiés ?
Les réfugiés ont deux sentiments. D’une part, le sentiment d’abandon de la part d’une société qui les ignore totalement ; et d’autre part, un sentiment d’espérance en voyant les salésiens les rencontrer, qui sont avec eux.
Quel soutien les salésiens apportent-ils ?
La Procure Missionnaire Salésienne en Espagne travaille pour toute la Congrégation, pour le bien des gens. Nous voyons le problème et aidons les salésiens à trouver des solutions où qu’ils soient dans le monde. Pour nous, il est important que notre travail et nos solutions ne soient pas superficiels et transitoires, nous essayons toujours d’apporter une solution par l’éducation, des solutions qui ont une perspective et un avenir.
Y a-t-il un avenir pour le travail salésien ?
Non seulement il y a un avenir, mais il y a aussi un présent immense, au milieu de tant de problèmes. Le Salésien se trouve au milieu de tant de situations difficiles. C’est quelque chose qui distingue les salésiens et qui n’est à la portée d’aucune organisation. Une trentaine d’organisations travaillent à Palabek et les Salésiens sont les seuls qui vivent en permanence dans le camp de réfugiés. Ils partagent la douleur, l’espérance et souvent ils ne peuvent pas résoudre tous les problèmes et les doutes de la population, mais ils marchent toujours avec eux et leur offrent l’espérance d’une manière concrète : éducation, formation technique et professionnelle et un Dieu qui les aime. Palabek est un refuge d’espoir.