Que distingue encore les Salésiens, un siècle et demi après la fondation de la Congrégation de la part de Don Bosco ?
Nous ne sommes pas une ONG, nous sommes une communauté d’hommes unis par une vocation, religieux consacrés amoureux de Jésus, voyant en Don Bosco un grand homme qui portait dans son cœur une passion éducative impressionnante pour les jeunes, au point de se dire chaque jour : « ma vie est pour eux ». Voilà ce qui nous touche le plus et nous distingue comme salésiens. Notre vie, par choix personnel, ne nous appartient plus : je ne la veux pas pour moi, je veux qu’elle soit donnée où on a besoin de moi, aujourd’hui ici, demain comme missionnaire. Ce qui nous distingue c’est notre passion éducative et évangélisatrice pour les jeunes.
Que signifie être missionnaire salésien aujourd’hui ?
La meilleure chose de l’être missionnaire c’est qu’on se sent remplis d’affection, de visages, de rencontres de vie. Toute la fatigue, la chaleur, les heures de voiture, le froid, ne nous alourdissent pas. Nous avons le cœur rempli de Dieu pour le donner aux autres, même quand la fatigue est stressante. Mais nous, les Salésiens, nous ne sommes pas des héros, nous sommes des personnes fascinées par Jésus, amoureux de Don Bosco, nous donnons notre vie pour les jeunes et nous voulons consommer notre vie en nous donnant à eux. Les Salésiens d’aujourd’hui croient dans les jeunes, puisque le jeune n’est jamais un problème, mais il est toujours une opportunité ; et, comme disait Don Bosco, même les plus difficiles ont un point accessible dans le cœur pour pouvoir changer.
Qu’a-t-il Don Bosco de tellement magnétique pour être un saint contemporain attrayant pour les jeunes ?
Don Bosco nous calamite puisqu’il était un homme qui aimait profondément les jeunes, ses jeunes. Don Bosco qui dit « il suffit que vous soyez jeunes pour que je vous aime » est fascinant. Un salésien qui se le redit chaque jour, ne se décourage jamais. A la fin de la journée on peut être fatigués, mais pas découragés. C’est l’actualité de Don Bosco : il y a toujours eu des jeunes, et il y en aura toujours, et les jeunes du monde que j’ai rencontré sentent que Don Bosco est l’homme qui les a ‘rêvés’, et cela, pour moi, est fascinant.