Le Directeur de l’ONG Don Bosco Fambul a expliqué à « La Tarde » la situation que l’on vit à Freetown et les mesures prises par le gouvernement pour assister les milliers de familles qui ont perdu la maison. « Nous essayons de survivre, les morts sont plus de 500 dont un tiers sont enfants » dit le P. Jorge.
Quelles sont les possibilités de contracter une maladie comme la malaria ou le typhus ?
Le gouvernement est en train de faire ce qu’il peut avec le peu de ressources dont il dispose et il est en train d’organiser un effort collectif pour récupérer les victimes les convoyant vers certains centres.
Que fait l’institution salésienne ?
L’institution Don Bosco Fambul est chargée surtout de la protection des enfants après les inondations qui ont dévasté la ville. Après les inondations et les désastres nous avons accueilli une centaine d’enfants sans maison. Beaucoup d’entre eux sont sans parents, mais nous espérons qu’ils seront recherchés par leurs familles. Nous avons accueilli environ 200 enfants et quelques mamans…Il y a le cas s’une fille et sa nièce qui ont perdu toute leur famille…
Actuellement, quelle est la situation ?
Après l’épidémie de l’Ebola qui a frappé durement la Sierra Leone, aujourd’hui on doit faire face à une autre tragédie et toutes les institutions sont concentrées sur la situation sanitaire de la ville : avec tout ce monde enseveli sous la boue, les possibilités de contracter une maladie sont très élevées. On fait de contrôles dans tous les centres et tous les endroits où on a enregistré de cas de typhus ou malaria.
Source : www.cope.es