d’aprés le P. Manolo Cayo,
provincial du Pérou
Dieu seul !
Quand, en 1868, Don Bosco envoya Don Michele Rua comme premier directeur dans une maison, lui donna une lettre avec une série de conseils. Le premier conseil était : « Que rien ne te trouble ». C’est le début d’une belle prière de Ste Thérèse d’Avila, qui termine avec la phrase : « Dieu seul suffit ». C’est la première et la plus lumineuse des leçons que le P. Ugo nous laisse : Dieu seul ! Combien de fois ne l’avons-nous pas entendu redire ce slogan inspirateur :.. « N’oubliez pas : Dieu seul ! » C’était son testament.
Amour pour Don Bosco et l’oratoire
Une deuxième leçon vient de son amour pour Don Bosco et pour l’oratoire. Dans un de ses services journalistiques qu’on lui avait dédié, il disait : « Tu me parles de Don Bosco, et j’ouvre les yeux et je souris… car Don Bosco est mon Père ! Suivre Don Bosco c’est suivre les jeunes, c’est aller là où vont les jeunes ». Tout cela s’est traduit dans une constante passion oratorienne. L’archevêque de Milan de l’époque, Mgr Giovanni Battista Montini (aujourd’hui St Paul VI), avait lancé le défi aux salésiens de travailler dans la prison pour mineurs d’Arese. « Les années d’Arese – raconte le P. Ugo – ont été dures, absorbantes et belles, une vraie école de l’esprit oratorien, où j’ai découvert encore davantage toutes ses possibilités et richesses ».
Capacité d’attraction
L’origine et le développement de l « Opération Mato Grosso » révèle sa troisième leçon : sa capacité de convoquer, de travailler côte à côte avec les laïcs, de provoquer une expérience de communion et de service gratuit et généreux, appelant beaucoup de jeunes dans un projet missionnaire-oratorien. Il a su coordonner sans imposer, accompagner sans manipuler, offrir à chacun la possibilité de donner sa propre contribution dans un projet global et au service des derniers, à partir de milieux et provenances diverses.
Se laisser toujours interpellé par le cri des plus pauvres
Presque dix ans après le début de cette expérience, en 1976, le P. Ugo eut besoin d’un peu de repos, un endroit où pouvoir vivre son œuvre pastorale au milieu des plus pauvres. C’est ainsi qu’il arriva à Chacas, au Pérou. Il pensait pouvoir passer quelques années, tranquille. Mais quand il y arriva, frappé par la pauvreté et pas l’oublie dont étaient victimes ces gens, son cœur réagit, encore une fois, avec une passion active et entreprenante.
Cher P. Ugo, du Sanctuaire de « Mama Auxiliadora » à Lima, que tes enfants ont si bien décorée, - commence maintenant un pèlerinage à la maison « Mama Ashu » (comme est appelée la Vierge à Chacas, NdR), où il sera enterré. Et à partir du Chacas il continuera à nous inviter à avoir confiance, à risquer et à vivre, poussés par un cœur dévot, un peu fou et créatif du Bon Pasteur, dans le style salésien.
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https://www.infoans.org/fr/sections/approfondissement/item/6883-perou-les-lecons-laissees-par-le-p-ugo-de-censi#sigProId813e642508