Les dernières statistiques de l’UNESCO disent que l’éducation transforme le développement des peuples et que l’on peut contraster la pauvreté avec l’instruction. « Si tous les enfants avaient un même accès à l’instruction, le revenu ‘pro capite’ augmenterait du 23% dans les prochaines 40 années ». D’autres problèmes très importants peuvent aussi être combattus avec l’éducation : « si toutes les femmes complétaient l’éducation primaire, les mariages précoces et la mortalité infantile pourraient diminuer d’un sixième et la mortalité maternelle de deux tiers ».
L’éducation a la capacité de réduire la pauvreté extrême et de promouvoir à grand rayon les objectifs de développement. Voilà la bonne nouvelle. « Eduquer, c’est une manière pour devenir riches ! ».
Tchapua, par ex., est le nom d’une personne qui a vécu la terrible guerre en Angola. A deux ans il avait été envoyé, de son village, à Luanda, pour qu’il puisse se sauver. Son père et ses frères étaient morts dans le conflit. Un jour, en rentrant de l’école, Tchapua trouva sa mère morte. Il a continué à étudier. Aujourd’hui il est père de famille et directeur de l’école de l’enfance du ‘Centre Don Bosco’. « Je me suis toujours rappelé les paroles de ma mère : étudie, mon enfant, et un jour tu auras ta récompense ».
Un message optimiste : « Etudie et un jour tu auras ta récompense ». Il n’y a pas de doute que l’éducation puisse donner la richesse, mais ici il ne s’agit pas seulement de richesse matérielle, mais il s’agit de la richesse qui fait un être humain : être heureux, reconnu, aimé, bienvoulu, car les pauvres, aujourd’hui, comme l’a écrit G. Gutierrez, « ne sont pas acceptés comme personnes dans notre société. Ils sont invisibles, ils n’ont pas de droits, leur dignité n’est pas reconnue ».