« Si tu veux bien pratiquer ces trois choses et tout ira bien : la joie, l’étude, la piété. C’est le grand programme, qu’en pratiquant, vous pourrez vivre heureux ! » Jorit est parti de là, de ce fameux aphorisme de Don Bosco, pour sa représentation de Don Bosco sur le mur de Foggia. Comme il en avait l’habitude avant de réaliser les murales-portraits qui l’ont rendu célèbre, l’artiste a en effet inauguré la « toile de ciment » avec la phrase de Don Bosco sur le mur, qui a ensuite été recouverte par le dessin.
Commencé le vendredi 29 novembre, le travail s’est poursuivi à un rythme soutenu dans les jours qui ont suivi et dès aujourd’hui, le 3 décembre, on peut voir l’image bien dessinée du visage de Don Bosco. Mais on ne peut pas encore dire qu’elle soit achevée : jusqu’à la dernière minute, en effet, des détails et des touches finales seront ajoutés, et les bandes rouges traditionnelles avec lesquelles l’artiste conclut ses œuvres sont également attendues - une référence aux tatouages tribaux africains, ce qui signifie que Don Bosco et les autres personnages célèbres qu’il représente appartiennent à la « tribu humaine » commune.
La peinture murale réalisée à Foggia sera officiellement inaugurée le jour de l’Immaculée Conception, dimanche 8 décembre, en présence du Conseiller Général pour la Communication Sociale de la Congrégation, le P. Filiberto González Plasencia, et de l’Econome Général, Mr. Jean Paul Muller. Mais même avant cela, le samedi 7, ce sera la toile de fond pour tourner les dernières scènes de la vidéo de l’Etrenne du Recteur Majeur pour 2020 - et ainsi elle sera visible à toute la Famille Salésienne du monde depuis les derniers jours de décembre.
C’est ainsi qu’une jeune femme de Foggia, Gessica Borrelli, a écrit sur Facebook en référence à Don Bosco et à sa fresque : « Là où Candelaro croise Via Lucera, je te vois... et c’est assez pour enflammer le cœur ».
Né à Naples en 1990, « Jorit » est aujourd’hui l’un des artistes d’art urbain les plus célèbres au monde. Il a développé un style figuratif et s’est spécialisé dans la représentation de portraits réalistes gigantesques, en banlieue et accessibles à tous gratuitement : San Gennaro et Maradona à Naples, Nelson Mandela à Florence, Yuri Gagarin entre les bâtiments d’Odintsovo, non loin de Moscou, un jeune palestinien sur le mur de séparation israélien, puis enfants des rues, garçons autistes...