Comment avez-vous reçu la nouvelle de cette obéissance ?
J'ai été très surpris et je suis convaincu que nous devons être ouverts aux surprises de Dieu, comme nous le demande le Pape François...
Quelle est la phrase ou la citation biblique qui guide et guidera votre travail pastoral ?
La même qui est la devise de mon épiscopat : « Je ferai de vous des pêcheurs d'hommes. » Je crois que le Seigneur me demande une nouvelle fois de jeter les filets, comme il me l'avait demandé il y a cinq ans. Il s'agit de relever les filets du bateau salésien pour les jeter dans la grande mer qui est Quito et de pêcher en lui faisant confiance. « En ton nom, Seigneur, je jetterai les filets. »
Comment apporterez-vous le charisme salésien dans cette nouvelle obéissance ?
Je crois que le charisme salésien est quelque chose que l'on vit, que l'on porte en soi. Je crois que c'est la richesse que je peux apporter à l'archidiocèse de Quito dans cette mission pastorale. J'aime beaucoup la phrase du cardinal Oscar Andrés Rodríguez Maradiaga qui dit : « Par obéissance je suis évêque, par vocation je suis salésien. » Et j’apporterai le charisme salésien dans tout ce que je ferais, dans la joie, la proximité, la prédilection pour les jeunes... Et aussi en veillant sur l'éducation et en misant sur le défi éducatif immense dans l'archidiocèse de Quito.
Le Pape demande une Église sortante ; comment cette demande sera-t-elle exprimée dans l'archidiocèse de Quito ?
Ma première ligne pastorale, en tant qu'évêque, est précisément celle d'une Église sortante ; j'ai vécu ces cinq années en tant qu'évêque de Loja en courant dans tous les sens... Maintenant, je vais commencer par le sud, mais partout il y a des situations difficiles qui doivent être abordées. Mon peuple aura un archevêque qui ne sera pas toujours à son bureau, mais qui voyagera entre les paroisses.
De votre point de vue, quel devrait être le profil du Salésien d'aujourd'hui ?
Je pense qu’il doit être un Salésien qui sait regarder les temps, qui sait aimer les jeunes et donner soi-même pour les jeunes, qui leur fait pleinement confiance ; un Salésien qui vit avec des jeunes, marche avec eux, pas un Salésien distant, mais un Salésien proche. La proximité a toujours marqué ma vie et mon épiscopat. À mon arrivée à Loja, j’ai dit une phrase de Don Bosco : « La proximité génère l’affection, l’affection génère la confiance et la confiance ouvre les cœurs. » Si on n’est pas proche, les jeunes s’éloignent.