De centaines de personnes, dont un grand nombre de religieux de diverses congrégations, se sont retrouvées pour la célébration eucharistique. Cela a été un signe de l’affection que toute l’Eglise a démontré, dans ces dernières semaines, pour la Famille Salésienne. L’Eucharistie a été présidée par le Supérieur de la Province, le P. Juan Carlos Pérez Godoy, et concélébrée par le Vicaire Episcopal pour la Vie Consacrée, le P. Elias Royón, SJ, et par le Vicaire Episcopal du Vicariat, le P. Juan Pedro Gutiérrez, et par beaucoup de prêtres salésiens.

« César me semble un saint, pas seulement par la manière de sa mort, mais par toute sa vie », a dit le P. Godoy, avouant en même temps, au début de l’homélie, d’avoir pleuré en apprenant la nouvelle. Le Provincial a rappelé les circonstances de l’assassinat du P. Antonio César, et quelques ressemblances avec la mort du Christ en croix : « C’était un vendredi, à 15h00… Il a été frappé trois fois, par trois coups ». Et il a souligné le fait que le missionnaire voyageait en auto, alors qu’il aurait pu voyager en avion.

La vie du P. Antonio César a été intimement liée au continent africain. Le missionnaire salésien a été un des fondateurs de la présence salésienne au Togo, Pays où il avait été envoyé dans le cadre du « Projet Afrique » du Recteur Majeur des Salésiens de l’époque, le P. Egidio Viganò. « Le sang du P. Antonio César rendra féconde la semence de l’Evangile en terre africaine, pour le bien de l’Eglise et, surtout, pour les jeunes les plus besogneux d’Afrique », a assuré le P. Pérez Godoy.

Le Provincial salésien a manifesté aussi « les sentiments d’action de grâce au Seigneur pour des personnes comme le P. Antonio César », qui « nous encouragent à continuer à vivre fidèlement notre vocation ».

Et il a conclu avec une invocation : « Que le Seigneur nous donne sa lumière pour accepter ces moments et sa force pour vivre avec les mêmes idéaux du P. Antonio César ».

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