Ana
En premier lieu, la vie est dure à Petén, avec cette chaleur étouffante qui enlève le désir de travailler et de faire les choses, avec les moustiques qui peuvent transmettre des maladies importantes et qui te poussent à prendre beaucoup de précautions. Tout cela devient une petite punition pour vivre la vie. Et puis il y a le manque de sécurité sur les routes.
Et donc je me rappelle de tout le monde dans la mission comme de petits héros qui y vivent, supportant la chaleur, les moustiques les dangers de la route, …ET puis j’ai connu le génie de Don Bosco avec les oratoires et le travail avec les jeunes. Les oratoires je les ai trouvés très intéressants. Combiner la formation humaine et religieuse avec le divertissement, facilitant les relations entre les jeunes et les enfants. Aussi l’activité de porter l’aide et le confort aux parents des malades à l’hôpital est très importante.
Marian
Pour moi, cela a été un nouveau défi, de retourner pour la deuxième fois à Petén, Guatemala, en particulier dans la présence salésienne de San Benito, à Flores. Rencontrer et embrasser de nouveau toutes ces personnes avec lesquelles j’ai partagé les expériences l’été dernier, a été une grande joie, me sentir de nouveau accueillie par ces gens simples et humbles.
Ecouter, accompagner et s’occuper d’eux ont été les paroles/clé de cette expérience ; en prenant comme référence l’Etrenne de cette année du Recteur Majeur « Cultivons l’art d’écouter et d’accompagner » et fournir assistance comme partie essentielle de ma profession d’infirmière.
J’ai rencontré enfants, jeunes, adultes et personnes âgées qui sont accueillants, affectueux, reconnaissants et aussi, en de nombreux cas, habitués à vivre en des situations précaires de logement, d’hygiène, de santé, d’instruction ; et cela me fait mal, cat l’inégalité que nous vivons en ce monde ‘globalisé’ est injuste.
Sentir et touché la pauvreté fait mal et me rend consciente que nous avons le devoir d’être solidaires avec les personnes qui n’ont pas la possibilité de développer tout leur potentiel. Le ‘songe’ de Don Bosco est une réalité à San Benito, la communauté salésienne qui travaille inlassablement pour le bien de ces personnes.