Pour l’œuvre salésienne, la possible conséquence de l’éruption est, actuellement, la retombée de cendres – mais le vent contraire empêche cette probabilité. L’œuvre salésienne est donc engagée à coordonner l’action sociale du diocèse, aidant les personnes à abandonner les zones à risque.
Les responsables de l’action sociale de l’Eglise Catholique aux Philippines ont demandé des aides pour secourir et reloger les familles frappées par l’éruption du volcan Mayon, dans la province d’Albay. Plus de 70.000 personnes ont déjà été transférées dans des refuges temporaires en cette semaine, alors que le volcan vomissait de colonnes de cendres jusqu’à 10 km.
Pour le diocèse de Legazpi, les plus frappés sont les agriculteurs qui vivent et travaillent à l’intérieur de la zone à risque, entre les six km du volcan. Les paroisses du diocèse ont déjà mis en action les respectifs comités paroissiaux de réponse aux catastrophes. On a ouvert aussi diverses structures ecclésiales pour donne abri aux déplacés les plus vulnérables, comme les femmes enceintes et qui allaitent, aux handicapés et aux personnes âgées. Le Conseil National du Gouvernement pour la Réduction et la Gestion des Risques de Calamités a aussi annoncé d’avoir déjà préparé des biens de première nécessité pour les déplacés.
L’évêque de Legazpie, Mgr Joel Baylon, a envoyé une lettre pastorale invitant tous les fidèles de son diocèse « à ouvrir de nouveau vos maisons pour accueillir nos frères et sœurs ».
Mayon est le volcan le plus actif des Philippines : il y a eu au moins 50 éruptions dans les derniers 500 ans, parfois aussi avec des conséquences catastrophiques, comme en 1841, causant la mort de plus de 1200 personnes. Au cours de la dernière semaine il a expulsé 6,2 millions de mètres cubes de matériel volcanique, avec émissions d’anhydride sulfureuse à la moyenne d’environ 2.466 tonnes par jour.