Premier de 10 enfants, à 10 ans il guérit subitement par l’intercession de la Vierge, à laquelle il promet « d’être son fils pour toujours » et de devenir prêtre salésien. En 1932 il émet la première profession religieuse et en 1940 il est ordonné prêtre. Echappé à la « Nuit des barbares » (13-14 avril 1950), il décide d’accompagner quelques jeunes confrères, au-delà du ‘Rideau de fer’, en direction de Turin, afin qu’ils puissent devenir prêtres. Il essaye aussi de sauver quelques prêtres diocésains. Après deux passages réussis (été et automne 1950), en avril 1951 l’expédition échue. Le P. Titus est arrêté, torturé, 12 ans de prison et 5 ans en liberté conditionnée.
« Voilà comment nous avons reconnu l’amour : Lui, Jésus, a donné sa vie pour nous. Nous aussi, nous devons donner notre vie pour nos frères » (1Jn 3,16). Ce fut à l’écoute de cette parole de Dieu durant la célébration eucharistique que Titus Zeman senti dans son cœur l’inspiration et la force de sacrifier sa vie pour le salut des vocations, au-delà de la peur, se déclarant prêt à suivre jusqu’au bout la volonté de Dieu, dans la confiance dans la divine miséricorde et l’espérance de la vie éternelle. Les textes de la Mémoire liturgique s’inspirent justement à ce moment décisif de sa vie, alors qu’il perçut l’appel à donner sa vie pour le salut des jeunes vocations.
Son témoignage est l’incarnation du charisme salésien de donner sa vie pour le salut des jeunes, les accompagnent, surtout, dans le parcours de foi et du discernement de leur vocation, comme rappelle le thème du prochain synode des Evêques et l’Etrenne du Recteur Majeur.
Les textes liturgiques, on les trouve sur le site : http://www.sdb.org/it/santita-salesiana/175-calendario