A Tambacounda, ville de 80.000 habitants, il ne semble pas y être de grandes opportunités et perspectives, surtout pour les jeunes, qui représentent la grande majorité e la population sénégalaise et le principal point de référence pour leurs propres familles.
Devant une telle réalité le VIS a lancé le projet « Action de contraste à l’émigration irrégulière par le soutien au développement local dans la région de Tambacounda » : l’intention est simplement de créer les conditions afin que telles opportunités et perspectives puissent se concrétiser et les jeunes puissent choisir de rester et de se réaliser dans le pays d’origine, sans devoir être obligés par les circonstances à entreprendre un voyage dangereux, dont souvent on ne connait pas les risques réels.
Pour réaliser un tel projet on a englobé de nombreux sujets locaux capables d’offrir des parcours de formation adéquats et liés au contexte, adoptant une logique par laquelle ‘formation et développement des compétences’ puissent être des viatiques d’opportunités plus grandes, pour l’individu et les communautés.
« Températures élevées et routes défoncées mises à part, il a été vraiment important pour moi, jeune collaborateur VIS aux premières armes, pouvoir voir, parler et connaitre lieux et personnes, pouvoir cueillir les problèmes, les difficultés et les besoins – a raconté le jeunes coopérant -.Un épisode, en particulier, parmi les divers témoignages, m’a frappé : il s’agit du choix d’un jeune de Koar, petit village suspendu littéralement dans le vide, émigré irrégulièrement il y a quelque temps et arrivé en Italie. Etant venu à connaissance du projet d’entreprise agricole lancé par le VIS dans son village, qui a réuni 30 jeunes, il a choisi de rentrer pour s’unir à l’initiative, convaincu du fait que cela est une alternative crédible à la clandestinité ».