Brésil – Les ‘Xavantes’ et le rapport avec la nature

25 août 2017

(ANS – Nova Xavantina) – Le territoire où vivent les ‘Xavantes’ du Mato Grosso, au Brésil, est collinaire, avec haut-plateaux. La flore est constituée de la forêt tropicale et du ‘mato’, la savane avec plantes de basse futaie. Le milieu naturel constitue leur « maison cosmique », partie de la vie intime, source ou symbolisme rituel et religieux. Les rythmes des saisons marquent la vie collective, soit en ce qui concerne la chasse et les récoltes, soit en ce qui concerne l’alimentation, la vie rituelle et religieuse et les migrations. 

Les Xavantes se procurent la nourriture par quatre sortes d’activité : la chasse, la pêche, l’agriculture et la récolte ; les deux premières sont des activités strictement masculines ; à la troisième participent soit les hommes que les femmes, alors que la dernière est réservée aux femmes.  Les produits typiques sont : maïs, haricots, manioc, courge et tubercules. 

Les deux aliments fondamentaux à la cuisine sont la viande et le maïs, dont on prépare les gâteaux. Font aussi partie de l’alimentation les haricots, les courges, cuites sous la cendre, le manioc, les pommes de terre, deux sortes de coco, dont on mange la pulpe et les semences, riches en huile végétal.

Vivant dans un milieu naturel non contaminé, les Xavantes possèdent dans le langage la « science du concret » avec une très riche variété de nuances. Parfois la langue reprend la musicalité onomatopéique, comme dans le cas de la phrase « Il est en train de pleuvoir », traduite pas « tã tet’ta à » qui semble rendre sonore la tombée des gouttes par terre.

La richesse de leur culture et la beauté des territoires presque non contaminés, n’éliminent pas, cependant, les problèmes dont ils doivent faire face : surtout du point de vue sanitaire et alimentaire, ils ont besoin d’aide et d’interventions. La Procure Missionnaire Salésienne de Turin est actuellement engagée pour soutenir un programme d’agrandissement et renouvellement du petit laboratoire pharmaceutique local.

Tout en respectant la tradition locale, on veut lancer une production plus structurée de remèdes à base d’herbes, plantes et fruits que l’on trouve sur place, et qui seront ensuite distribués dans les villages par du personnel spécialisé, à l’intérieur d’un programme de Pastorale de la Santé lancé avec le CIMI, le Conseil Indigène Missionnaire qui s’occupe de la tutelle des ethnies  du Mato Grosso.

Ultérieures informations sont disponibles sur le site : “Missioni Don Bosco”.

InfoANS

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