La Journée mondiale de cette année sera centrée sur la célébration du 25e anniversaire de l'adoption de la Convention n ° 182 de l'Organisation Internationale du Travail (OIT) sur les pires formes de travail des enfants (1999), qui, en 2020, a été la première convention de l'OIT à être universellement ratifiée.
Le travail des enfants est associé à un faible niveau d’éducation et, par conséquent, à des emplois qui ne répondent pas aux critères fondamentaux d’un travail décent. Ceux qui quittent l’école prématurément ont moins de chances d’obtenir un emploi stable et courent un plus grand risque de chômage chronique et de pauvreté. Beaucoup de ceux qui quittent l’école prématurément, notamment entre 15 et 17 ans, sont également impliqués dans des travaux dangereux et classés parmi les pires formes de travail des enfants.
« Les programmes salésiens sauvent les enfants de l'exploitation du travail, veillent à ce que leurs besoins fondamentaux soient satisfaits et à ce qu'ils soient inscrits à l'école. Nous soutenons ces efforts en fournissant des financements pour des bourses et en veillant à ce que les écoles salésiennes disposent de ce dont elles ont besoin pour offrir une éducation de haute qualité aux jeunes pauvres », a déclaré le P. Michael Conway, Directeur de « Salesian Missions ».
En l'honneur de la Journée Mondiale contre le Travail des Enfants 2024, Salesian Missions est fière de mettre en valeur les programmes salésiens à travers le monde qui aident à éliminer le travail des enfants grâce à une éducation de qualité.
Il s'agit de programmes comme celui mené en Bolivie, où les élèves qui fréquentent le Centre « Madre Cándida », situé à Santa Cruz, peuvent disposer de nouveaux équipements informatiques grâce au financement des bienfaiteurs de « Salesian Missions ». Le financement a permis d'acheter 14 nouveaux ordinateurs pour améliorer le laboratoire informatique, dont l'équipement était désormais désuet.
Grâce à ce don, les élèves se sentent désormais plus à l'aise en classe et travaillent avec des outils qui les aident à se préparer au marché du travail. Au total, 125 jeunes accèdent à la formation technique proposée par le centre.
Un Salésien déclare : « Nos élèves viennent de familles modestes des municipalités de Yapacaní, dans la province d'Ichilo. Ils n'ont pas suffisamment de ressources pour entrer à l'université ou se déplacer en ville, et c'est pourquoi ils choisissent de poursuivre des études techniques à proximité de leur communauté. Nous espérons, grâce à ces nouveaux ordinateurs, pouvoir également augmenter les inscriptions au cours d’informatique ».
Le documentaire « Canillitas », produit par la Procure Missionnaire Salésienne de Madrid, « Misiones Salesianas », donne la parole aux plus de 340 mille mineurs de République Dominicaine victimes d'exploitation.
Le titre du documentaire, a expliqué le producteur Alberto López Herrero à Vatican News, dérive du mot « canillitas », un nom donné aux enfants qui tentent de gagner leur vie pour eux et leurs familles, en bougeant « las canillas » c’est-à-dire les jambes, dans de nombreux Pays d'Amérique Latine. « Nous réalisons un documentaire tous les deux ans - continue López - qui se déroule dans un Pays différent du monde pour informer, dénoncer et sensibiliser sur un droit particulier de l'enfance violé. Ce mot a également donné le nom au premier projet salésien lancé en République Dominicaine et qui aura bientôt 38 ans, « Canillitas avec Don Bosco ».
Les Salésiens notent également que la migration interne en Inde, en direction de la région du Maharashtra, est élevée et que les besoins des enfants sont souvent négligés. Les migrants constituent la principale main-d'œuvre dans plusieurs secteurs, notamment la construction, l'hôtellerie, l'industrie manufacturière et les transports, occupant des rôles allant des ouvriers d'usine aux travailleurs domestiques, en passant par les chauffeurs et les agents de sécurité.
L'éducation, les soins de santé et l'intégration sociale deviennent des obstacles pour les jeunes migrants. La nature transitoire de la vie des migrants érige des obstacles à l’éducation, obligeant les jeunes à se frayer un chemin dans un labyrinthe d’inscriptions scolaires au milieu de déménagements fréquents, déstabilisant souvent leur parcours éducatif.
C'est pourquoi, grâce au financement de « Salesian Missions », les Fils de Don Bosco, en collaboration avec l'ONG « Bosco Vikas G ramin Kendra », s'engagent à soutenir des activités éducatives et de développement auprès des enfants des communautés immigrées de la région centrale du Maharashtra.
Source : Salesian Missions
