Chacun de nous a des limites qu’on essaie de ne pas franchir et qu’on ne veut pas que les autres violent. Notre vie privée revêt une grande importance pour nous, même dans le monde numérique. Cependant, pour diverses raisons, ces frontières s’estompent parfois, voire se dissolvent comme un brouillard. Nous commençons à révéler trop de détails personnels sur nos vies et à les partager sur les réseaux sociaux. Nous dépassons ces limites et encourageons les autres à les dépasser.
Le partage excessif est un phénomène relativement nouveau dans le monde numérique. Il consiste à divulguer de manière excessive des faits sur sa vie privée sur les plateformes numériques. Il s’agit généralement de photos, de vidéos et d’informations textuelles sur la famille, la santé, les finances et les émotions. Ce comportement est motivé par plusieurs facteurs, est lié au narcissisme numérique et constitue un phénomène contemporain de la culture numérique. Les gens sont souvent tentés de partager des aspects confidentiels de leur vie, depuis les événements quotidiens ordinaires jusqu’à leurs pensées et sentiments les plus intimes.
Ce comportement présente de nombreuses similitudes avec les caractéristiques des personnes atteintes d’un trouble de la personnalité limite, mais en version numérique. Ces personnes sont particulièrement sensibles au jugement des autres, ressentent un besoin constant d’être rassurées par leurs amis sur leurs sentiments, luttent contre la peur du rejet, ont des relations interpersonnelles instables, sont excessivement dépendantes des autres et ont une estime de soi instable.
L’une des raisons du partage excessif est le désir d’attention et le besoin d’être reconnu par les autres. Partager des informations personnelles peut être une tentative d’intégrer ses propres émotions. Certaines personnes divulguent trop de détails privés, cherchant la validation et le soutien de leur réseau et de leur communauté en ligne.
Cela s’accompagne souvent d’un manque de conscience des conséquences et de la pression constante présente sur les réseaux sociaux. Un partage excessif peut entraîner une perte d’intimité et même une détresse psychologique. Au sens figuré, le partage excessif consiste à confier aux autres les clés de nos cachettes émotionnelles ; c'est semer les graines de ses émotions sur le terrain incertain d'Internet ; il s’agit d’une agence privée de presse émotionnelle.
Dans un monde globalisé où les médias sociaux nous unissent comme des toiles d’araignées, le phénomène de partage excessif s’accroît. Compte tenu de cela, la nécessité de protéger sa propre vie privée en ligne devient urgente. L'éducation à l'utilisation sûre d'Internet et la sensibilisation aux conséquences d'un partage excessif sont comme un bouclier qui nous protège des dangers du monde numérique d'aujourd'hui.
« Nous vous invitons à la Conférence de Communication, qui se tiendra du 1er au 7 août 2024, à Rome » est l'exhortation du Secteur de la Communication Sociale.
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