RMG – Rencontre des Directeurs des Maisons d’Édition Salésiennes d'Amérique : marcher ensemble et en réseau

(ANS - Rome) - Du 7 au 10 juin, à Brasilia, le P. Ricardo Campoli, membre du Secteur de la Communication Sociale, Responsable des Maisons d’Édition et des Radios salésiennes, a participé, en tant que représentant du Secteur de la Communication Sociale, à la rencontre des Maisons d’Édition salésiennes des Régions Interaméricaine et Amérique Cône Sud. Après cette rencontre, il a visité la Province salésienne de Campo Grande, pour connaître la Radio de l'Université Catholique « Dom Bosco » (UCDB) et visiter Meruri, au nord de la Province, où le P. Rudolf Lunkenbein et Simão Bororo ont été martyrisés. De retour à Rome, il a voulu partager avec ANS ses impressions sur la rencontre et l'expérience qu'il a eue.

Après votre dernier voyage au Brésil, quelle impression avez-vous eue de la réalité des Maisons d’Édition salésiennes dans les Régions Cône Sud et Interaméricaine ?

Le travail éditorial en Amérique à certains endroits est né presque comme une présence de la première heure. En d'autres termes, les Salésiens arrivent en Amérique, trouvent des œuvres, impriment le Bulletin Salésien et font face à l'un des défis de communication les plus importants : publier des livres, créer la bonne presse. Cet esprit du passé est toujours vivant dans le présent. Les Maisons d’Édition sont à jour pour répondre aux besoins d'un continent aux problèmes différents et en même temps partagés par plusieurs Pays. Il existe de nombreuses possibilités de grandir, d'augmenter le travail en synergie et de faire face aux difficultés, qui ne manquent pas. Mais l'envie de marcher est plus forte que jamais.

Et notamment que pouvez-vous nous dire sur Edebê Brasil ?

J'insiste fortement sur le sens du travail, de l'engagement et de la collaboration. Et ce dernier en harmonie avec un fort désir de partage et d'aide en synergie avec d'autres Maisons d’Édition salésiennes. Il y a un vrai esprit de fraternité. Le charisme est partagé à parts égales entre les consacrés et les laïcs.

Vous avez également connu de près le réseau radio salésien : que pouvez-vous nous dire sur ce domaine particulier d'animation de la Communication Sociale ?

La radio salésienne au Brésil est en forte croissance. Je suis témoin des diverses activités qu'ils mènent, aussi bien en termes de formation que de contenu. Deux personnes clés qui aident fortement ces œuvres salésiennes sont le P. Joao Carlos et Mme Jocasta Pimentel, Référente Régionale des Radio Salésiennes en Amérique. À cette occasion, j'ai pu visiter la Radio « FM Éducative, » FM 95.1 de l'UCDB (Université Catholique Don Bosco), dans la ville de Campo Grande. Un excellent service, de grande qualité, pour porter la voix de l'Église et de Don Bosco près des jeunes et des gens, en quête d'éducation et de promotion sociale.

Dans les deux contextes - maisons d'édition et radio - il y a une forte composante laïque. Qu'avez-vous observé lors de votre visite à cet égard ?

Comme je le disais en parlant des maisons d'édition, on retrouve une forte expérience de charisme partagé. Ces œuvres communicatives (éditoriales, radiophoniques, etc.) ne seraient pas véritablement salésiennes sans le vécu et l'expérience des laïcs. Par leur présence, ils font de ces œuvres et de leurs tâches une véritable expérience du charisme. Un détail : je n'ai vu aucun laïc démotivé dans ces espaces. Quelqu'un peut traverser un moment de difficulté ou de tristesse, typique de tout être humain, mais ceux que le Seigneur a mis à nos côtés, vivant leur vocation de laïcs chrétiens, travaillent vraiment engagés, en harmonie avec le charisme de Don Bosco.

Quelle impression les missionnaires de Meruri vous ont-ils laissée, là où le P. Rudolf Lunkenbein et Simão Bororo ont été martyrisés ?

C'était vraiment un don du ciel. Le témoignage des martyrs du passé est vivant dans le témoignage de l'évangile de ces frères missionnaires dans le présent. Comme il se doit. Le même dynamisme, le même amour pour le noble peuple Bororo et le peuple Xavante, la même passion et la même joie pour la proclamation de l'Évangile... Je chérirai ce magnifique don et témoignage toute ma vie. Ces frères ont été un véritable exemple de notre mission dans les périphéries du monde.

Et, après avoir personnellement collaboré au film sur le prochain Saint Artémide Zatti, que pouvez-vous nous dire sur le projet de faire un documentaire sur les deux martyrs au Brésil ?

En réalité, ce sera aussi un film, comme ce fut le cas pour Artémide Zatti. En tout cas, j'ai parlé avec mes confrères de Meruri, en particulier avec le P. João Bosco, collaborateur du P. Pierluigi Cameroni, Postulateur Général de la Famille Salésienne, leur exprimant que nous devons d'abord évaluer les possibilités. La première chose à laquelle j'ai pensé a été une éventuelle coproduction de l'Allemagne et du Brésil, car le P. Rudolf jouit lui aussi d'une grande réputation de sainteté dans sa patrie et il est aimé et vénéré par ceux qui l'ont connu. L'histoire est incontestablement appropriée pour être portée au cinéma en ces temps où le monde, grâce aux paroles du Pape François, regarde avec attention l'Amazonie et les peuples aborigènes. Nous verrons, que le Seigneur nous guide !

Souhaitez-vous ajouter autre chose ?

Notre Congrégation a une immense variété de perspectives et d'expériences. Mais où que nous allions, nous trouverons toujours le même amour pour le Seigneur, pour l'Auxiliatrice, pour Don Bosco et pour les jeunes. C'est notre plus grand trésor.

InfoANS

ANS - “Agence iNfo Salésienne” – est un périodique pluri-hebdomadaire télématique, organe de communication de la Congrégation salésienne, inscrit au Registre de la Presse du Tribunal de Rome, n. 153/2007.

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