République Centrafricaine – La valeur des bourses d'études dans un Pays très pauvre

06 juillet 2021

(ANS - Bangui) - La République Centrafricaine est l'un des Pays les plus pauvres du continent africain - bien qu'étant très riche en ressources telles que l'uranium, l'or et les diamants - et il est également très instable politiquement, en raison des régimes, des guerres civiles et des coups d'État qui se sont produit au cours des 20 dernières années. Selon les Nations Unies, 2,8 millions de personnes, soit environ la moitié de la population totale, dépendent de l'aide humanitaire et des milliers de personnes sont déplacées, contraintes de quitter leurs maisons en raison de nombreux conflits internes. Le taux de mortalité infantile est parmi les plus élevés au monde et les causes les plus courantes sont des maladies telles que le paludisme, la diarrhée, les infections respiratoires et la malnutrition aiguë.

Les Salésiens, toujours aux côtés des plus pauvres, des derniers, des plus vulnérables, ne pouvaient manquer d'être présents en République Centrafricaine. Et de fait, ils y animent trois missions - deux à Bangui, dans les banlieues de la ville, à Damala et Galbadja, et une à 435 km de la capitale, à Bouar - et ils s’occupent principalement de l'éducation, de la formation et de l'accueil.

Dans les missions de Galbadja et de Gamala se trouvent un centre de jeunes, une maison d’accueil et un oratoire, ainsi que des établissements scolaires : un lycée, une école professionnelle, l’école primaire et un jardin d'enfants.

Un soutien important à une population aussi épuisée, à des dizaines et des dizaines de mineurs défavorisés, est le projet d'adoption à distance mené par les Fils de Don Bosco.

Les enfants qui font partie du projet d'adoption à distance ont entre sept et huit ans. Ce sont des enfants comme Anne Laure, une fillette de 7 ans, qui fréquente l'école primaire « St. Jean Bosco » à Galabadja : ses jeunes parents avaient des difficultés à payer ses frais de scolarité, sa mère n'a pas d'emploi et son père est un étudiant. Pour cette raison, les Salésiens, qui ont compris leurs difficultés, ont immédiatement trouvé une alternative pour couvrir les frais de scolarité de l'année en cours : l'inclure dans le projet des bourses d’études.

Adopter un enfant de la République Centrafricaine, c'est donner de l'espoir et un avenir dans un Pays où l'on ne parle presque jamais d'avenir, c'est aider une famille et garantir les frais de scolarité, les accessoires scolaires, les soins médicaux et de la nourriture.

De plus amples informations sont disponibles sur le site Internet : www.missionidonbosco.org 

InfoANS

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