La Convention contient trois protocoles : le premier sur la prévention, la répression et la lutte contre la traite des êtres humains, en particulier des femmes et des enfants ; le deuxième contre le trafic de migrants par terre, mer et air ; et le troisième contre la fabrication et le trafic illicites d’armes à feu.
L’ONG salésienne « Volontariato Internazionale per lo Sviluppo - Volontariat International pour le Développement » (VIS) participe également à la Conférence de Vienne, après avoir participé au groupe d’experts internationaux coordonné par « Salesian Missions » de New York. VIS, avec ses projets à travers le monde, est actif depuis des années sur les sujets contenus dans la Convention et il est fortement engagé dans un travail de plaidoyer pour la promotion et la protection des droits de l’homme, un engagement qui depuis 2009 a conduit à la reconnaissance du Conseil Économique et Social des Nations Unies (ECOSOC). Pour ces raisons, à l’invitation de « Salesian Missions, » le VIS a participé à la préparation du groupe d’experts et à la rédaction de la déclaration lue en Plénière lors de la conférence par M. Günter Mayer, SDB.
M. Mayer a souligné le travail que les Salésiens accomplissent pour prévenir la traite des êtres humains et pour sauver, réhabiliter et rapatrier les enfants et les jeunes qui en sont victimes.
« Les Salésiens de Don Bosco sont actifs à travers leur réseau d’institutions salésiennes et d’ONG, dans la mise en œuvre d’un large éventail d’interventions - a-t-il expliqué -. Par exemple, au Nigeria, des campagnes de sensibilisation ont été menées dans 5 localités, avec 268 écoles secondaires, pour un total d’environ 170 000 élèves. Des campagnes ont été menées dans les marchés, parcs, hôpitaux, rues, mosquées et églises, atteignant environ 240 000 personnes, pendant que trois radios nationales, avec une audience de plus de 12 millions de personnes, ont été mobilisées pour diffuser des informations pertinentes. Cependant, des mesures doivent être prises au niveau international avec le soutien de l’ONU et la participation active des États membres. »
En conclusion, M. Mayer a souligné que pour lutter contre la criminalité transnationale organisée, il est nécessaire de sensibiliser davantage la population, en accordant une attention particulière aux droits des enfants et des jeunes.