« Nous avons réalisé que les propriétaires fonciers doivent être accompagnés et guidés dans une gestion saine et juste de leurs terres et nous avons donc eu l’idée de rédiger ces lignes directrices, » a déclaré l’archevêque en présentant le texte.
Mgr Panfilo a également parlé de son engagement dans le « West Pomio Oil Palm Project, » mieux connu sous le nom de « Sigite Mukuts, » qui concerne l’extraction d’huile de palme dans la région de West Pomio - au sein des diocèses de Mgr. Panfilo. Ce projet a eu un fort impact sur l’environnement et sur les peuples autochtones locaux, qui ont lancé une demande d’aide à l’archevêque. Et, en bon salésien, il ne pouvait pas refuser d’intervenir pour défendre leurs droits. En effet, encouragé par l’Encyclique du Saint-Père, Laudato Si’ (2015), il a soigneusement examiné la question, a vu les conditions du territoire de ses propres yeux et s’est rendu compte que plus il enquêtait et plus il découvrait de problèmes.
« 5,5 millions d’hectares de terres ont été loués par des entités nationales et étrangères dans le cadre de l’Accord Spécial de Bail Commercial Agricole (SABL) et la plupart de ces terres sont désormais entre les mains d’étrangers, » a-t-il ajouté. « Dans le district de Pomio, la question sape la sérénité et l’union des familles, » a-t-il expliqué, car « les hommes travaillent pour des entreprises étrangères, tandis que les femmes sont bouleversées par les dégâts causés aux eaux des rivières qui commençaient à se polluer. »
En conclusion, l’archevêque a exhorté chacun à « prendre soin de notre maison commune, » déclarant qu’« il n’est pas trop tard pour que les gens concluent des accords fondés sur la justice, garantissant la protection de l’environnement ainsi qu’une répartition équitable des avantages. »