Les écoles et les universités sont fermées au Guatemala depuis la mi-mars et toute réunion est interdite. À San Benito Petén, la mission salésienne s’est immédiatement équipée pour apporter des réponses pastorales, sociales et spirituelles aux besoins de la population. Dans les derniers jours où il a été possible de célébrer l’Eucharistie en public, les Salésiens se sont rendus dans les différents villages pour informer la population des dangers et contre-mesures nécessaires pour combattre le coronavirus.
« Nous pensions que la Messe était le seul endroit où les gens se réunissaient et où les gens pouvaient être informés sur la façon de faire face à l’urgence – a dit le P. de Nardi -. Mon homélie s’est davantage transformée en explication médicale, mais je crois que dans ces cas, le bien et le soin de la personne vont de pair avec l’explication de la Parole de Dieu ; aussi parce que, pour le peu que je comprends de la foi chrétienne, séparer le Pain du pain, les choses du ciel des choses matérielles, ne ressemble pas à Dieu... Celui qui sépare est en fait le diable. Le service aux gens est donc le moyen concret de témoigner de notre foi. »
Par la suite, toutes les célébrations religieuses ont commencé à être reprises et transmises via Facebook. En ce sens, la paroisse salésienne est active quotidiennement avec le Rosaire et la Messe ; la Via Crucis le vendredi ; et deux Messes, une le matin et une l’après-midi, le dimanche. Les célébrations de la Famille Salésienne et de l’Église universelle sont également relancées et accompagnées. En effet, la communauté a partagé la Neuvaine extraordinaire à Marie Auxiliatrice et le Moment extraordinaire de prière présidé par le Saint-Père sur la place Saint-Pierre le 27 mars.
Les réseaux sociaux permettent aux Salesiens non seulement de partager la vie spirituelle avec la population, mais aussi d’envoyer des messages d’espoir et de proximité. #QUÉDATEENCASA - #NosPreocupamosPorTuSalud, sont les hastags récurrents. Pour le Dimanche des Rameaux, on a rappelé à tout le monde que « la Semaine Sainte n’est pas suspendue, seulement nous la vivons chacun chez nous. »
Et la perspective offerte à tous est riche d’espérance salésienne : « Nous nous réunirons encore, pour continuer à vivre la joie d’être Fils de Dieu et de Don Bosco, le rêveur. »