Cuba – « Il vaut la peine de lancer la semence » : Maykel, jeune salésien cubain

11 août 2017

(ANS - Camagüey) - Maykel Gómez Hernández est né le 21 janvier 1981 à Camagüey. Bien que ses parents soient actuellement divorcés, l'amour qu'il a connu dans sa famille lui a laissé une marque. Le 22 juillet, il a fait sa profession perpétuelle en tant que salésien et maintenant il réponde à des questions sur sa vie, sa vocation et ses rêves.

Comment est née ta vocation ?

Elle est née dans la paroisse de La Soledad, parmi les enfants du catéchisme. En voyant les problèmes des enfants et des adolescents qui assistaient au catéchisme et en connaissant, petit à petit, Don Bosco, je suis venu à l'idée que moi aussi j'aurais pu faire quelque chose pour eux comme Don Bosco. J'avais cette petite inquiétude, mais je ne pensais pas me consacrer ou aller au séminaire, mais j'étais très fasciné par tous les gestes que le prêtre accomplissait sur l'autel. Ensuite, j'ai rencontré Père Ramón García Rampérez, le premier salésien que j'ai rencontré, qui m'a invité à des rencontres vocationnelles. Et à partir de là, tout a commencé.

 Quel a été ton parcours vocationnel ?

Au début, je pensais devenir salésien coadjuteur, mais je me suis rendu compte que ma vocation était sacerdotale. J'ai commencé en 1999 à Santiago de Cuba. J’y suis resté quatre ans jusqu'à ce que je suis allé en République Dominicaine pour le noviciat. Pour des raisons personnelles, typiques de cet âge, je n’ai pas fait la première profession à la fin de cette année et, en fait, j’ai passée les six années suivantes au dehors de la Congrégation. Je suis rentré en 2009 en tant que bénévole, puis je suis retourné au noviciat et j’ai continué jusqu’à maintenant.

Comment voudrais-tu que les jeunes te considèrent ?

Comme un ami qui les aide à marcher, à continuer. Il y a un épisode dans la Vieille Havane, il y a quelques années, qui m'inspire. Quand je suis arrivé dans cette œuvre, le groupe de jeunes était dissous. S’approcher de nouveau aux jeunes, les voir revenir et voir comment ils s’attachaient à Marie Auxiliatrice, m'a fait penser et dire : il vaut la peine de les approcher, de les attirer. Maintenant, je vois qu'ils continuent à marcher seul, même si je suis parti, et cela me remplit de joie. C'est pourquoi je dis qu'il vaut la peine de jeter la graine.

Quel est ton rêve salésien  

Je veux aimer Jésus tous les jours et continuer à faire devenir salésienne Cuba, ce qu’ont rêvé tant de ceux qui ne sont plus là aujourd'hui.

InfoANS

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