(ANS - Rome) - Il est éclairant de rappeler, ne serait-ce que brièvement, quelques détails du processus par lequel Don Bosco est arrivé à son intense dévotion à Marie sous le titre d'Auxiliatrice. Ils peuvent nous aider à mieux comprendre la physionomie de sa vocation et de la nôtre.

(ANS - Rome) - C'est certainement un fait, et nous en sommes très reconnaissants, qu'il existe un lien intime entre la dévotion à l'Auxiliatrice et la vocation salésienne. Il n'est pas difficile de le démontrer déjà chez Don Bosco : au début de sa vie, comme dans le rêve des Becchi à l'âge de 9 ans, ainsi qu’à la fin, comme dans le rêve à Barcelone, en 1886 ; des leçons de catéchisme commencées avec Barthélémy Garelli, à la manière dont il a obtenu l'approbation des Constitutions de la Société de Saint François de Sales ; de l'intime conviction de Don Bosco exprimée en de nombreuses occasions, au signe extérieur des œuvres merveilleuses qu'il a accomplies. Mais les origines ne sont que les prémices de la réalité totale.

(ANS - Rome) - Peut-on parler d'une « originalité » de la dévotion salésienne à l'Auxiliatrice qui, dans le désir d'entrer pleinement dans le mouvement marial d'aujourd'hui, peut nous motiver à souligner et à développer certains aspects caractéristiques qui émergent comme spécifiques de cette dévotion ?