Kosovo – Le bonheur d’un salésien à Gjilan

22 mars 2016

(ANS – Gjilan) – Depuis quelque temps le bonheur est un argument à la mode à Gjilan, au Kosovo. Et, sans manquer d’immodestie, parmi les raisons il y a aussi l’a rencontre avec la communauté salésienne. Voici un compte-rendu d’un jeune missionnaire salésien, Giuseppe Liano.

Ils sont nombreux les jeunes qui me demandent : « Pourquoi es-tu heureux tous les jours ? ». Je souris et je réponds avec une autre question :   « Pourquoi pas ? ». Et je leurs dis : « je suis heureux parce que je suis avec vous ! ». Ce n’est pas pour les flatter : ils sont vraiment la joie profonde de ma vocation.

La première à me poser cette question a été une fille de 15 ans : « pourquoi es-tu tellement positif chaque jour ? », me demanda-t-elle, me prenant à l’improviste (…). Puis, je lui ai dit  que j’avais beaucoup de raisons  pour ne pas l’être : le froid, la nostalgie, quelques ennuis de santé, la langue difficile… mais je ne vis pas ma vie  de ce point de vue, mais à partir des yeux de Dieu. Ainsi,  plutôt que regretter tant de choses, je suis heureux de ma lever le matin sachant que le Seigneur me donne l’opportunité de les rencontrer et de les  saluer.

Il y a deux semaines j’ai eu le courage de lancer un défi aux jeunes et de leurs demander ce qui les rend vraiment heureux. Une fille a répondu qu’il est impossible d’être heureux. En basant sa réponse sur la nécessité de ‘ réalisation’  ( à partir d’une philosophie de consommation occidentale) et le manque apparent de ressources pour la réaliser, elle a dit, convaincue, qu’il est impossible d’être heureux.

Nous en avons discuté. Elle a raison, ce bonheur est le résultat d’un long cheminement. Mais elle ne s’est pas rendu compte que le bonheur se trouve aussi  sur le parcours : le ‘bonheur’ sont les amis, les rires, la pluie et le chocolat : Bonheur est celui des enfants, d’une boutade ou d’une blague. Le bonheur est être et vivre avec gratitude. Le bonheur est mettre tout dans les mains de Dieu et vivre chaque chose comme un don de son amour.

Ce qui me rend heureux ? Le fait d’être Salésien, tout dédié aux jeunes comme signe et porteur de l’amour de Dieu. Je suis heureux quand je suis sur la cour partageant le cœur avec ces jeunes. Je suis heureux quand je me trouve avec ceux que j’aime, quand nous parlons et  passons le temps ensemble. Et cela je cherche à le faire tous les jours : aller vers les jeunes, mais si parfois je résistance interne peut être forte.

Quant à toi, qui ou quoi te rend-il profondément heureuse?

Publié le 22/03/2016

InfoANS

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